dimanche 10 octobre 2010

Du désordre... en solidarité avec les inculpés du 1er octobre à Bruxelles

esesLe Jura Libertaire

Du désordre... en solidarité avec les inculpés du 1er octobre à Bruxelles

Bruxelles : 200 flics manifestent contre la violence

Environ 200 policiers manifestent depuis vendredi 8h30 devant le Palais de Justice place Poelaert à Bruxelles contre la violence envers les agents de police. Ils réclament notamment plus d’attention de la part du parquet et des juges dans les dossiers où les policiers sont victimes de violence.

La manifestation «digne et silencieuse», composée majoritairement d’affiliés au SLFP police, s’est déroulée dans le calme malgré quelques tirs de pétards. Des policiers de toutes les provinces étaient présents ainsi que les deux agents attaqués vendredi dernier par des activistes autour du commissariat bruxellois des Marolles.

«Nous exigeons une attention particulière de la part du parquet et des juges de fonds vis-à-vis des dossiers dans lesquels des policiers sont victimes de violence», explique Vincent Gilles, président national du SLFP police. «Nous voulons également une protection réelle des policiers grâce à l’usage de certains dispositifs comme l’incompressibilité des peines ou des mesures d’exception vis-à-vis des auteurs, telle que le retrait de la nationalité. En revanche, la médiation pour un policier agressé est incompréhensible et doit être abandonnée. Il faut plus de moyens et une assistance réelle pour tous les policiers et leurs proches. Enfin, il est important que le comité P ou l'inspection générale prévienne un policier s'il fait l'objet d'une plainte non-fondée, et ce, pour qu'il puisse faire valoir son droit», conclut Vincent Gilles.



Leur presse (RTL info), 8 octobre 2010.

Gand : Double attaque incendiaire contre un chantier de Besix et les bureaux des architectes Bontinck

«Ça ne pouvait plus manquer. Dans la nuit de mardi à mercredi, nous avons rendu des visites incendiaires nocturnes à un chantier de Besix à Gand et à son partner in crime, le bureau d’architectes Bontinck. Ces deux sont co-responsables pour la construction d’un nouveau centre fermé et camp de déportation pour des sans-papiers à Steenokkerzeel. Cette expression de rage ne tombe pas du ciel et n’est qu’une petite suite à l’agitation en cours ces dernières années contre les centres fermés avec comme derniers faits de guerre la semaine d’action à Bruxelles contre la politique de déportation de l’État belge.

Beaucoup de personnes ont été arrêtées, humiliées, insultées et frappées… quelqu’uns restent encore derrière les barreaux. Notre acte de sabotage ne signifie probablement pas grand chose dans la machinerie de ce qui cherche à enchaîner la vie de beaucoup, mais qu’il soit clair que notre crispation de rage vient bel et bien du dégoût qu’on a pour ce qui enferme les humains.

Voilà… pour plus de désordre.»

7 octobre 2010.

Traduit du néerlandais.

Ottignies : Vers 15 heures, trois voitures ont brûlées sur le parking de la Ligue des Droits de l’Homme. La police doit encore déterminer s’il s’agit d’un incendie volontaire ou d’un accident.

«Si une réaction policière proportionnée est légitime à l'encontre de manifestants violents, il est inacceptable que les forces de police recourent à des intimidations et à des arrestations à l'encontre de manifestants pacifiques. De telles méthodes sont “dignes” d'un État policier.» — Déclaration de la Ligue des Droits de l’Homme, le 1er octobre 2010.

Ottignies : Trois voitures carbonisées à la gare - Les véhicules ont pris feu sur le parking des Droits de l’Homme

Très mauvaise surprise pour trois automobilistes qui avaient stationné leurs véhicules sur le parking des Droits de l’Homme.

Vers 15 heures, hier, les pompiers de Wavre ont en effet été alertés, qu’une voiture était la proie des flammes sur le parking, situé à quelques centaines de mètres de la gare d’Ottignies.

À leur arrivée sur place, les flammes s’étaient propagées à deux véhicules qui se trouvaient à proximité du premier. Les pompiers ont rapidement pu éteindre le sinistre, tandis que la police installait un périmètre de sécurité. Les trois véhicules ont été complètement carbonisés. La cause de l’incendie n’était pas encore déterminée hier soir et toutes les pistes étaient donc évoquées. La criminelle comme l’accidentelle.

C’est pourquoi le laboratoire de la police judiciaire est descendu sur les lieux pour effectuer les relevés d’usage. Il devra déterminer si un produit accélérant a pu être utilisé pour mettre le feu aux véhicules.

Leur presse (La Dernière Heure), 6 octobre.

Bruxelles : Slogans sur la cathédrale et les églises

Plusieurs églises partout à Bruxelles ont été ciblées. Des inconnus ont peint des slogans enormes contre toutes les réligions sur les murs la cathédrale de Bruxelles, sur des statues religieuses et plusieurs autres églises. Les slogans allaient de «No gods, no churches» au «Against God and Allah»… Selon le porte-parole de l’Église, les dégâts sont grands et il serait très coûteux d’enlever les slogans de ces bâtiments historiques. Il a déclaré aussi que ceci endommage l’image de Bruxelles.























Lantin : Mutinerie à la prison

Environ 150 prisonniers de Lantin se sont mutinés après que la direction avait annulé les visites. Vers 17h, ils ont refusé de réintegrer les cellulles. Les prisonniers qui n’étaient pas déjà sur le préau, ont commencé à détruire ce qu’ils pouvaient : fenêtres, couloirs et arrachage de béton pour l’utiliser comme des projectiles. La police est intervenue avec plus de 100 policiers. Les prisonniers se sont opposés à l’intervention des flics et au final, 5 prisonniers ont été blessés. Tandis que sur le préau les prisonniers faisaient face aux charges des flics, les autres détenus encore dans les tours jettaient toutes sortes de projectiles sur les flics. Ce n’est que vers 1 heure du matin que les prisonniers ont été repoussés dans les cellules. Les coûts de la mutinerie sont très lourds, selon le porte-parole de la police et le directeur de la prison Françis Dejon.

Les médias ont présenté la mutinerie comme un mouvement «pacifique», ce qui n’était clairement pas le cas. Nous rappelons aussi que le nouveau bloc d’isolement, construit il y a quasi deux ans, avait été détruit il y a 6 mois, et est toujours «hors-service». Cette mutinerie avait également été passée sous silence par les médias.



Suie & Cendres, 9 octobre.

Quand les porcs font leur bilan du camp No Border

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Leur presse (Le Vif), 7 octobre.

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