jeudi 23 décembre 2010

COPWATCH

http://www.copwatch.org/

AFP - 22 déc 2010

Un site internet, accusé d'être "antiflics", provoque la colère de la police

PARIS — Un site internet, accusé d'être "antiflics", a décidé de publier des photos de policiers en civil, de les filmer de les identifier en utilisant notamment leurs pages Facebook, provoquant la colère des syndicats de police qui réclament une action du ministre de l'Intérieur.
L'irruption de ce site (paris.indymedia.org) inquiète d'autant plus les policiers qu'il subsiste "un flou juridique" sur de tels agissements.
Depuis quatre jours, ce site propose aux internautes d'identifier, de photographier et de filmer "chaque flic en civil", le tout "pour que l'insécurité gagne leur camp", est-il écrit. "Nous identifierons un à un ces déchets", promet ce site, qui compare la police française avec la Milice, en l'estimant "digne des grandes heures de Joseph Darnand".
Cela a déclenché l'ire des syndicats de police.
"La liberté d'expression existe, mais l'injure et la diffamation et toutes les atteintes à l'image de l'institution policière doivent être condamnées avec la plus grande fermeté", a réagi Mohammed Douhane, responsable de Synergie-Officiers. "Il est inadmissible de dire que la police nationale est +une milice+ digne de Joseph Darnand. Ils mettent en danger la sécurité des policiers", fustige-t-il.
"On y trouve même des photos de collègues publiées avec leurs noms et leur affectation", a dénoncé le syndicat Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix) notamment "par le détournement de (leurs) pages personnelles du réseau social +Facebook+".
Alliance a, le premier, tiré la sonnette d'alarme et demandé au ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux de saisir la justice. Il a été relayé mercredi par Synergie-Officiers.
Une hypothèse étudiée au ministère de l'Intérieur. "On suit de très près ce dossier, et on se réserve la possibilité de porter plainte dans un proche délai", a confié une source ministérielle à l'AFP.
Le site internet se présente comme un "collectif d'organismes de médias indépendants", se "considère comme une sorte d?agence de presse" et se défend d'être "anti-flics".
On y trouve en tout cas des photos de policiers en civil, certains avec leur identité, affublées de commentaires.
Ainsi une photo de policier avec son nom, son service et une légende assurant que son tee-shirt est une marque "fétiche du néo-nazisme international".
Ce site s'inspire d'un concept né aux Etats-Unis dans les années 1980 afin de lutter contre les violences policières appelé +copwatch+, où des patrouilles de citoyens filment ou photographient les interventions policières qui sont ensuite diffusés sur internet.
"Mais dans ce concept, les images diffusées sont brutes, ce qui n'est pas le cas avec ce site", explique une source policière.
Par ailleurs, certains policiers, par leur fonction - comme ceux appartenant au RAID ou à la DNAT - sont protégés et divulguer leur identité "constitue une infraction pénale", a assuré une source proche de la direction de la Préfecture de Police de Paris.
"Dans la mesure où ils publient les identités et les photos de policiers en civil, et où ils dénigrent la fonction, ils sont passibles de poursuites pour diffamation et atteinte au droit à l'image", a expliqué à l'AFP l'avocate Anne-Laure Compoint.
Mais le fait de diffuser des photos de policiers sur la voie publique "n'est pas répréhensible", ajoute-t-elle, estimant qu'il existe "un flou juridique" sur cette question.

Europe1

Site "anti-flics" : Hortefeux s'en mêle

Le ministre suit les syndicats de police et veut porter plainte contre paris.indymedia.org.
Accusé d'être "antiflics", ce site internet avait provoqué la colère de la police en début de semaine. Jeudi, Brice Hortefeux a annoncé qu'il allait porter plainte contre paris.indymedia.
Ce "site dont les auteurs ont fait le choix délibéré de publier des photographies de policiers en civil, de les filmer et de les identifier" est "inacceptable et irresponsable", a fustigé le ministre de l'Intérieur lors d'une visite à Grenoble. "Les propos tenus sur ce site sont injurieux et indignes et il n'était pas question de laisser faire", a-t-il ajouté.
Le ministère a précisé que le dépôt de plainte pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine.

Hortefeux dans les pas d'Alliance

C'est Alliance, le second syndicat de gardiens de la paix, qui avait jeté la lumière sur ce site pourtant peu connu et très peu consulté, dans un communiqué publié lundi.
Photos à l'appui, paris.indymedia propose aux internautes parisiens d'identifier des agents en civil dans les manifestations, afin de mettre fin à des violences comme celles qui ont émaillé, selon lui, les défilés contre la réforme des retraites, à l'automne dernier. "Dorénavant, nous photographierons et filmerons chaque flic en civil que nous diffuserons comme nos camarades le font dans d'autres villes (...) pour que l'insécurité gagne leur camp", assure le site. Il reprend notamment le slogan "ils sont dangereux, mettons-les en danger" de la base de données américaine CopWatch qui, depuis quelques années s'est donné pour mission d'identifier les bavures policières.
"Au-delà des graphiques pour le moins explicites, les propos tenus sur le site internet sont insultants pour les policiers et peuvent mettre en danger leur sécurité et celle de leur famille", a également dénoncé le secrétaire général d'un autre syndicat, Unité-SGP Police. Son courrier à Brice Hortefeux, daté du 20 décembre, a été diffusé jeudi à la presse.


Indy Paris

COPWATCH : nous filmerons et identifierons les flics parisiens un par un (photos)


Depuis bien trop longtemps, la police parisienne a su montrer de quoi elle était capable. Entre violences gratuites, provocations et insultes, cette police qui joue avec les nerfs des gens est la même qui par la suite va chialer avec alliance, UNSA et autre SGP-FO devant le tribunal de Bobigny soutenir ses collègues ripoux.
Cette police toute puissante à détruire les mouvements sociaux utilisent des méthodes que tout ce monde mediatico-politique se refuse de dénoncer. Ces méthodes, nous allons les montrer à partir d’aujourd’hui.
Digne des plus grandes heures de Joseph Darnand, la police française revient à ses heures les plus sombres qu’elle n’a jamais quitté. En incluant une police en civil de plus en plus importante au sein des cortèges, la police nationale croit tenir l’arme absolut afin de déstabiliser toute forme de contestation.
Dorénavant, nous photographierons et filmerons chaque flic en civil que nous diffuserons comme nos camarades le font dans d’autres villes. Nous montrerons ces regards de haine et nous les identifierons un a un
Afin que chacun puisse les reconnaître lors des manifs ou dans la rue et que l’insécurité gagne leur camps, régulièrement des diffusions seront effectuées. On va tous jouer aux cons

style "lascar" sans brassard, gueule invisible pour bien caillassé

le meme avec brassard gueule visible

jean claude vandamme

amoureux de sa gazeuse

louis vuitton et baba cool

fashion tendance


je pose

L’inspiration vient de pays ou la lutte des classes est une culture
http://www.youtube.com/watch?v=hUyib7FeuF4

Indy Paris

COPWATCH : Communiqué de parisiens et lillois en réponse a Alliance

mardi 21 décembre 2010


LA VÉRITÉ FAIT MAL A CEUX QUI AIMENT LA TRANSFORMER
LA RAGE C’EST COMME UNE COCOTTE MINUTE, QUAND CA EXPLOSE, TU PEUX PAS REMETTRE LE BOUCHON.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/un-site-anti-flics-identifie-des-policiers-en-civil_947057.html
http://juralibertaire.over-blog.com/article-copwatching-alliance-pleurniche-63458759.html

CALAIS, juin 2009 camp No Border : le policier René Martinache(BAC d’Arras) porte un t shirt tor steinar, marque fétiche du néo nazisme international

PARIS, Automne 2010, mouvement sur les retraites, un policier en civil fouille un manifestant

LILLE, Mars 2006, CPE, un manifestant se fait matraquer par des policiers en civil

PARIS, Automne 2010, mouvement sur les retraites, interpellation de manifestants

PARIS, Automne 2010, mouvement sur les retraites, attente d’infiltration de policiers en civil dans le cortège

LILLE, Mars 2006, fichage en direct
Enfin, et oui enfin alliance est monté au créneau. Ça ne nous surprend plus. Alliance Police Nationale, ce syndicat de droite dure. Alliance, ce même syndicat qui il y a 3 semaines étaient le premier à manifester pour soutenir des policiers ripoux condamnés à de la prison ferme par le TGI de Bobigny.
Alliance passe son temps à dénoncer la délinquance des jeunes racailles, le manque de moyen des policiers, l’augmentation des suicides, les dépressions,blablabla.........
Alliance aime aussi transformer la réalité des choses. Par exemple un coup de taser qui tue se transforme en malformation cardiaque. Un tir de flashball qui pulvérise l’œil se transforme en une infection de l’œil. Un point de compression sur le thorax tuant quelqu’un se transforme en oedem pulmonaire.
Bref Alliance Police Nationale c’est comme dans Ma sorcière bien aimée. Le secrétaire général Jean Claude Delage se transforme en Samantha Stevens, il trémousse son petit nez et hop on décrit à la télévision le monde merveilleux de la police nationale. C’est digne des plus grandes superproductions hollywoodiennes.
Petit rappel pour alliance. La police nationale doit se montrer exemplaire et chaque policier se doit de respecter de la manière la plus stricte le code de déontologie.
Voici la saisine numéro 2005-29 concernant les photographies
Avis de recommandations de la commission nationale de déontologie a la suite de la saisine le 23 mars 2005 par Mme Marie Christine Blandin, Sénatrice du Nord
Recommandations
Il parait opportun qu’il soit rappelé aux force d’intervention notamment aux Crs qu’elles doivent considérer comme normale l’attention que des citoyens peuvent porter à leur mode d’action , le fait pour les policier ou les crs d’êtres photographiés ou filmés durant leur intervention, ne peut constituer aucune gêne pour des policiers soucieux du respect des règles déontologiques
les journalistes et particuliers ont le droit de photographier et de diffuser des photos des forces de l’ordre si elles ne portent pas atteinte à la liberté de la personne ou au secret de l’instruction. Ces mêmes forces de l’ordre ne peuvent pas s’opposer à l’enregistrement de leur image ni confisquer les appareils ayant servi à cet enregistrement. Les seules exceptions sont les forces de l’ordre affectées dans des services d’intervention (Raid, GIGN, GIPN, BRI, sécurité du Président…), à la lutte anti-terrorisme ou au contre-espionnage, en vertu de l’arrêté du 27 juin 2008
Concernant les captures facebook et autres, c’est du libre service donc rien à dire

BAC de LILLE : Brigadier Chef Frederic NOTTE, central

BAC 77 Seine et Marne Frederic PINEL
Alliance souhaite donc la création d’une unité pour traquer les copwatchers. Et bien les copwatchers traqueront cette unité de spotters. Bientôt Alliance Police Nationale demandera la création d’une unité spécialisée pour savoir qui a bien pu uriner sur les lunettes des chiottes publiques.
Nous souhaitons apporter quelques précisions à ce travail de fond sur la police nationale. Depuis toujours la hiérarchie policière a tout fait pour montrer une bonne image d’elle même. Nous souhaitons montrer SON vrai visage, celui que la presse, volontairement, ne montre jamais.
Oui la police nationale est une milice digne de celle de Joseph Darnand et alliance vire de plus en plus vers le FPIP (syndicat d’extrême droite de la police nationale).
Lorsque celle ci tabasse des lycéens à coup de flashball.
Quand la PAF exprime les pires insultes envers des immigrés clandestins comme à Calais ou à l’aéroport de Roissy.
Quand la BAC chope des manifestants au hasard pour les cloisonner dans un hall d’entrer.
Quand des civils jettent des canettes pour inciter les manifestants à faire de même et interpeller après afin de faire du chiffre.
Quand la police nationale exprime ouvertement son racisme et sa haine envers l’étranger comme avec le dénommé michel biguet.
Quand un ministre tient des propos racistes et soutien des policiers ayant commis des actes de violences volontaires
Quand les unités anti émeutes tabassent un jeune de Clichy a coup de crosses de flashball comme l’a fait le dénommé David Lagraulet.
Quand la police lilloise diffuse les noms de 26 militants anarchistes gardés à vue au groupuscule néo nazis vlaams huis pour ensuite agresser une fille au couteau ;
Enfin quand la police tue.
Nous ne pouvons laisser passer ce genre de comportements. Nous faisons cela pour dénoncer toutes les formes de violences policières et aider toutes personnes victimes de ces violences par des preuves visuelles
Nous tenons encore à préciser que nous ne tenons pas compte de la très célèbre phrase « moi je fais juste mon travail, j’obéis à mes chefs ». C’est trop facile et surtout trop lâche. Quand tu es flics, tu choisis d’être flic, tu agis en flic et donc il faut assumer ce choix. Nous ne considérons pas un policier comme humain mais comme un individu protégeant les intérêts de la bourgeoisie. Dans chaque article diffusé, nous avons été soft et n’avons montrer qu’une infime partie de ce dont nous possédons. Oui, nous saurons identifiés chaque policier du simple ADS et jusqu’au DDSP.
Maintenant, la chose la plus stupide qu’il soit est de menacer indymedia Paris et indymedia Lille. N’oubliez surtout pas qu’à n’importe quel moment nous pouvons radicaliser les articles et être bien plus dur dans la diffusion des documents. Il y a de quoi et celaa plairait bien à la presse au vu de la véracité des pièces. Nous n’avons jamais fait de spectacle ou autre propagande mais avons toujours agit. Nous connaissons parfaitement vos méthodes et techniques, vos unités et votre alphabet militaire, vos grades et vos vices et nous allons continuer notre travail de diffusion et d’identification comme si Alliance n’avait jamais existé.
Avoir si peur de caméras et d’appareils photos face à des flashballs, LBD et cougar.... Mais ou est le probleme ???
Que 1000 Indymédia paris et Indymédia Lille naissent Que 1000 copwatchers se créent
VOUS NOUS AVEZ CRÉER, VOUS ALLEZ NOUS SUBIR NOUS SOMMES TOUT VOUS N’ÊTES RIEN
CONTRE TOUTES LES VIOLENCES POLICIERES, SOLIDARITE
quelques parisiens et quelques lillois

mardi 21 décembre 2010

Qui sont les Blacks Blocs ? Où sont les Blacks Blocs ?

(Truks en Vrak)

Collettivo Universitario Autonomo de Torino

Traduit de l’italien

Publié le 17 décembre

Traduction du texte d’un collectif universitaire italien, en réaction à la campagne de presse des médias italiens sur de prétendus « Blacks Blocs » pendant les émeutes à Rome mardi 14 décembre.

Cette ques­tion réap­pa­rais­sant dans la plu­part des jour­naux après chaque émeute, comme celle à Rome le 14 décem­bre, elle mérite une réponse. Est-ce que vous voulez voir à quoi res­sem­blent nos visa­ges quand ils ne sont pas mas­qués par des fou­lards, des cas­ques ou des cagou­les ?



Ce sont les mêmes visa­ges qui paient un loyer pour vos appar­te­ments pour­ris, les visa­ges de ceux à qui vous offrez des stages non rému­né­rés ou des jobs à plein temps pour 1000 euros. Ce sont les visa­ges qui paient des mil­liers d’euros pour assis­ter à vos cours. Ce sont les visa­ges des gamins que vous frap­pez quand vous les chopez avec un peu d’herbe dans leurs poches. Ce sont les visa­ges de celles et ceux qui doi­vent s’enfuir du bus quand les contrô­leurs appa­rais­sent, ne pou­vant pas se payer le voyage.



Ce sont les gens qui cui­si­nent vos faux-filets à point dans les res­tau­rants chics, et reçoi­vent pour ça 60 euros la soirée, au black. Ce sont celles et ceux qui vous pré­pa­rent vos cafés serrés à Starbucks. Ce sont ceux qui répon­dent à vos appels en disant « 118 118, puis-je vous aider ? », ceux qui achè­tent de la nour­ri­ture à Lidl par­ce­que celle des autres super­mar­chés est trop cher. Ceux qui ani­ment vos camps de vacan­ces pour 600 euros par mois, ceux qui ran­gent les étalages des maga­sins où vous ache­tez vos légu­mes bios. Ce sont ceux à qui la pré­ca­rité bouffe toute l’énergie vitale, ceux qui ont une vie de merde, mais ont décidé qu’ils en avaient assez d’accep­ter tout ça.



Nous fai­sons partie d’une géné­ra­tion, qui, pour un jour, a arrêté de s’empoi­son­ner le sang avec la névrose d’une vie passée dans la pré­ca­rité, et qui a sou­tenu les émeutes. Nous sommes le futur que vous devez écouter, et la seule partie saine d’une société cou­verte de métas­ta­ses. Ce qu’il est en train de se passer à Londres, Athènes et Rome est d’une impor­tance his­to­ri­que. Des places rem­plies à cra­quer de gens explo­sent de joie quand les cars de police pren­nent feu. Notre exis­tence même est dans ces cris : l’exis­tence de celles et ceux qui ne peu­vent pas croire que des gou­ver­ne­ments élus se retour­ne­raient contre leurs citoyens et leur feraient payer des dizai­nes d’années d’erreurs com­mi­ses par le sec­teur finan­cier et les mul­ti­na­tio­na­les ; l’exis­tence de ceux qui main­te­nant com­men­cent à penser que tous ensem­ble nous pou­vons com­men­cer à leur faire peur. Ces excla­ma­tions étaient furieu­ses et joyeu­ses, explo­sant depuis la partie saine de la société, pen­dant que celle empoi­son­née se cachait dans la Chambre des Députés.

Les Black Bloc ont encore frappé. Vous feriez mieux de regar­der autour de vous main­te­nant. Des rumeurs disent que vous pour­riez en ren­contrer cer­tains pen­dant vos cours, à la biblio­thè­que, à la machine à café, au pub, sur la plage, voire même dans le bus.

Collettivo Universitario Autonomo de Torino

http://rebellyon.info/Qui-sont-les-Blacks-Blocs-Ou-sont.html

lundi 20 décembre 2010

Meurtre d'un policier espagnol : les auteurs présumés arrêtés à Cannes

Et oui! me revoilà, après quelques semaines d'absence, le blog combat anarchiste reprend du service! Avec toujours des nouvelles croustillantes concernant nos pandores qu'ils soient français ou étrangers, et leurs exploits qu'ils soient français ou étrangers! Et plus rarement, quand, comme ici, ils ont ce qu'ils méritent, à savoir une balle!

Nice.maville.com 

Les hommes du GIGN ont interpellé deux Boccasiens tôt hier matin. Ils auraient mortellement renversé le garde civil espagnol.

Commando musclé à l'aube, hier, à Cannes. Les hommes du GIGN prennent d'assaut la résidence Pierre et Vacances de La Bocca dès 6 h, pour débusquer deux individus, liés à un réseau de trafiquants de drogue et jugés dangereux. Ils sont suspectés d'être les meurtriers d'un garde civil espagnol, qui avait été mortellement renversé lors d'un contrôle routier en octobre dernier à Grenade (Andalousie).

L'interpellation se déroule finalement dans le calme, sans recours à la force.
Au même moment, leurs homologues de la région parisienne délogent des comparses présumés.

Et ce sont dix personnes impliquées, de près ou de loin, dans l'affaire, qui sont placées en garde à vue.

Véhicule abandonné

Un vaste coup de filet de la gendarmerie, qui opère sur commission rogatoire internationale délivrée par les autorités espagnoles, et qui fait suite à plusieurs semaines d'enquête minutieuse, apprend-on de source judiciaire.

Le 31 octobre dernier, alors qu'ils convoient une grande quantité de haschich depuis le Maroc, les deux suspects arrêtés à Cannes - par ailleurs fichés au grand banditisme - auraient délibérément foncé sur le fonctionnaire de la guardia civil, au volant d'une Mercedes.

Leur cargaison de grande valeur les aurait contraints à se soustraire à un contrôle routier, à hauteur de Grenade au sud de l'Espagne. L'agent de police, devait, lui, décéder des suites de ses blessures Leur véhicule, abandonné peu après les faits, devient, dès lors, le meilleur élément pour mettre les enquêteurs sur la piste cannoise. « Cette voiture, immatriculée en France dans le 06, nous a été rapidement signalée, précise Jean-Pierre Murciano, juge qui instruit le dossier depuis Grasse pour le compte des autorités espagnoles. Elle contenait, outre 200 kg de résine de cannabis, un certain nombre d'éléments favorables à un déroulement rapide de l'enquête et qui nous ont permis de dégager de gros moyens techniques pour y parvenir. »

Éléments probants

À bord, la police espagnole retrouve des cartes sim de téléphones mobiles, des bouteilles d'eau portant des traces ADN. Elle fournit les images radars d'une Volkswagen Passat, utilisée lors du transit de la marchandise, et à bord de laquelle les suspects se sont enfuis (les gendarmes l'ont saisie hier matin en région parisienne). Autant d'éléments probants qui les mènent droit au propriétaire de la Mercedes. Un Boccasien déjà bien connu des services de police.

Opérations de planques, écoutes et brouillages téléphoniques, surveillance vidéo, faux barrages routiers sont rapidement mis en place pour tenter de déloger les deux occupants de la voiture.

Au bout d'un mois, la résidence de tourisme est ciblée. Avec la suite qu'on connaît.

« C'est une enquête rondement menée, avec un investissement et des moyens humains colossaux, qui ont permis ce résultat positif et ces interpellations simultanées », se félicite encore le juge Murciano.

Ce dernier espère avoir fait tomber la tête d'un vaste réseau de trafic de stupéfiants qui alimenterait en cannabis et cocaïne l'ensemble des A.-M. « C'est un point de gagné dans une bataille de longue haleine où des gens seraient visiblement prêts à tuer pour poursuivre leur trafic », conclut Jean-Pierre Murciano.

mercredi 24 novembre 2010

Grèce: prison pour un anarchiste italien

Le Figaro

AFP - 23/11/2010

Le tribunal de Larissa, au centre de la Grèce, a condamné à quatre ans de prison un vétéran de l'anarchisme italien, Alfredo Bonano, 73 ans, pour son implication dans un braquage de banque en 2009 dans la ville proche de Trikala. Le condamné a interjeté appel et a été remis en liberté, a indiqué l'agence de presse grecque Ana. Son complice grec, Christos Stratigopoulos, 47 ans, un récidiviste, a lui été condamné à 8 ans de prison.

Considéré comme un théoricien de l'anarchisme insurectionnel, M. Bonano, un ancien universitaire, avait été arrêté en octobre 2009 dans un hôtel de Kalambaka, au pied du site des Météores, alors qu'il attendait le retour de son complice. Alertée par un passant qui l'avait vu sortir de la banque de Trikala et avait relevé le numéro d'immatriculation de son véhicule, la police venait d'arrêter ce dernier à un barrage routier, en possession du butin, 47.000 euros, et de l'arme du braquage.

Le duo a déjà purgé des peines de prison en Italie à la fin des années 90 pour une série de braquages de banque.

G: un groupe anarchiste revendique l'envoi de colis piégés à des dirigeants étrangers et à des ambassades

TSR

Le groupe extrémiste grec "Conspiration des Cellules de feu", d'obédience anarchiste, a revendiqué mardi l'envoi des colis piégés adressés début novembre à des dirigeants étrangers et à des ambassades en Grèce. Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Silvio Berlusconi étaient notamment visés par ces envois. La représentation helvétique avait aussi été prise pour cible. La revendication émane de deux membres présumés du groupe, arrêtés à Athènes et placés en détention provisoire en novembre après l'affaire. Ce groupe s'est fait connaître en 2008 avec des attentats à l'engin incendiaire qui n'ont pas pour le moment fait de victimes.

mardi 16 novembre 2010

Radio Anarchiste du CAam

Bella Ciao


A écouter :
Des interviews pris à la foire des livres anarchistes de Marseille du 13 novembre sur
http://caam.tk
et demain : journée "spécial Fred Alpi"

****

Collectif Anarchiste des alpes-maritimes
blog et contact : http://collectif.tk
Salut et fraternité

(si besoin recharger la page de la radio pour que le son arrive )

lundi 15 novembre 2010

Les sites web français censurés par le gouvernement

Voici une liste absolument pas exhaustive. Tous ces sites, vous pouvez y accéder de toutes manières, via un proxy (preuve que le gouvernement vous prend, me prend, prend tout le monde, pour des cons). Voici une liste de proxys publics et gratuits : http://www.publicproxyservers.com/proxy/list1.html

Mai68.org

Cette liste sera mise à jour de temps en temps. Vous pouvez utiliser un nouvel outil spécial pour mozilla firefox, créé par (entre autres) Paul Da Silva, la voix du parti pirate français, Censorcheap

samedi 13 novembre 2010

Des lycéens bloqueurs exclus après avoir été filmés



Plusieurs exclusions d’élèves accusés de blocages, sur la base de vidéos, de photos ou d’échanges sur Facebook, créent la polémique.

JOFFREY VOVOS (AVEC C.P.)


Des photographies et des vidéos prises par le personnel administratif ainsi qu’un dossier constitué à partir de messages sur Facebook : voilà ce qui a valu quarante-huit heures d’exclusion à dix élèves du lycée Galilée de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne), soupçonnés d’avoir bloqué leur établissement dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites.

Malgré les protestations de syndicats d’enseignants et de familles, ces adolescents ont été renvoyés « sur simple décision de la proviseur, sans passage par un conseil de discipline, ce qui aurait au moins permis de discuter les fameuses preuves », déplore Eric Sueur, secrétaire départemental de la FSU, le principal syndicat de la fonction publique.

« D’importants incidents ont eu lieu devant le lycée, justifie Jacques Marchal, l’inspecteur d’académie. Le proviseur doit utiliser tous les moyens en sa possession pour assurer la sécurité des élèves dans l’enceinte et aux abords de l’établissement. » « Le problème, c’est qu’un amalgame a été fait avec des gens extérieurs venus semer le trouble », réplique Jean-Claude Fagnen, de l’association de parents d’élèves FCPE.

L’administration veut malgré tout minimiser : « Les sanctions ont été très modérées, et elles disparaîtront du livret scolaire dès la fin de l’année. »

Marie-Claude, une élève de 2de, juge tout de même la punition sévère : « La proviseure a sorti une photo de moi prise près de la grille par un agent d’entretien, et ça a suffi à ce que je sois renvoyée. » Un autre élève a, lui, été exclu parce qu’il appelait, sur un groupe Facebook, à barrer l’entrée avec des matériaux de construction.

« Cerise sur le gâteau de la provocation, poursuit Eric Sueur, ces élèves ont dû, avant de réintégrer (hier) le lycée, rédiger un devoir tendancieux sur la réforme des retraites, remis en main propre à la proviseur. »

L’exclusion avait déjà été brandie comme menace ailleurs à la veille des vacances, par des chefs d’établissements . Ainsi à Saint-Maur (Val-de-Marne) où les parents de certains élèves, qui avaient rejoint le groupe constitué sur Facebook « pour bloquer d’Arsonval », ont reçu des coups de fil d’avertissement.

En Seine-Saint-Denis, le retour des vacances de la Toussaint rime déjà avec punition pour une vingtaine d’élèves, « piégés » par les caméras du lycée privé Jean-Baptiste-de-la-Salle. Deux d’entre eux ont été exclus définitivement, et plusieurs autres temporairement.

Russie: interpellations lors d'une manifestation interdite à Moscou

AFP


MOSCOU — La police russe a interpellé vendredi au moins une vingtaine de manifestants d'opposition qui s'étaient réunis devant la mairie de Moscou malgré l'interdiction de ce rassemblement lors duquel un policier a été blessé, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le chef du Front de gauche, Sergueï Oudaltsov et le défenseur des droits de l'homme Lev Ponomarev ont notamment été interpellés.
Au total, moins d'une centaine de manifestants ont participé au rassemblement. Comme d'habitude, la présence policière était, elle, très importante, avec notamment des dizaines d'agents des forces anti-émeute casqués et armés de matraques.
Les manifestants scandaient "La Russie sans (Vladimir) Poutine", le Premier ministre russe, ou encore "La terreur ça suffit!". Des tracts à l'effigie du journaliste de Kommersant Oleg Kachine, tabassé il y a une semaine et toujours hospitalisé, ont aussi été distribués par les manifestants.
Une vingtaine de protestataires se sont ensuite rassemblés devant le commissariat du centre de Moscou où leurs camarades ont été placés en détention. La moitié d'entre eux ont finalement été interpellés.
Par ailleurs, la police a indiqué que l'un de ses agents a été blessé par un manifestant : "Un participant à ce rassemblement interdit a blessé lors de son interpellation un sergent de la police", a indiqué un porte-parole des forces de l'ordre, Viktor Birioukov, cité par Interfax.
"Un des activistes l'a frappé au visage avec un fumigène allumé", a-t-il expliqué.
Tous les 12 du mois des mouvements d'opposition organisent à Moscou une "journée de la colère", pour réclamer notamment l'élection au suffrage universel du maire de Moscou qui, comme les gouverneurs des régions russes, est nommé par le Kremlin depuis une réforme constitutionnelle entrée en vigueur en 2005.

Copiez 100 fois : « Je ne dirai plus de mal de la réforme Woerth... »

L'humanité


Dix élèves d’un lycée de Seine-et-Marne ont été exclus durant quarante-huit heures pour avoir organisé le blocus de leur établissement en octobre.  Et ont été obligés de rédiger un devoir sur la réforme des retraites Woerth-Sarkozy...
Lorsqu’il s’agit de réprimer les mobilisations lycéennes, certains proviseurs ne font pas dans la finesse. Dix élèves du lycée Galilée de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) ont ainsi été exclus durant quarante-huit heures de leur établissement pour avoir organisé, le mardi 19 octobre, le blocus de leur établissement contre la réforme des retraites. Une sanction prise sans conseil de discipline. Et qui s’est accompagnée d’une drôle de punition à faire à la maison : un devoir sur la réforme des retraites version gouvernementale…
« La proviseure a décidé de se faire justice elle-même, dénonce Éric Sueur, le secrétaire départemental de la FSU. On ne dit pas qu’il est bien de bloquer les établissements, mais s’il doit y avoir des sanctions, elles doivent être transparentes et pédagogiques. Là, on n’a même pas pu contester les soi-disant preuves. »
Le blocus du 19 octobre s’était accompagné de quelques incidents. Notamment des tags et un incendie de poubelle, qui s’est propagé à une partie du grillage du lycée. Quelques jours plus tard, dix familles ont reçu des courriers d’exclusion. Pour monter son dossier à charge, la proviseure a repéré sur Facebook les élèves qui appelaient au mouvement et s’est également basée sur des vidéos et photographies prises par du personnel du lycée.
« Ce choix est totalement arbitraire et injuste ! réagit Nicolas, élève à Galilée et responsable départemental de la Fidl. Un des élèves a été visé pour être juste monté sur une poubelle ! » Quant aux débordements, ils ont été le fait de jeunes extérieurs à l’établissement, assure Nicolas. « Les organisateurs du blocus, au contraire, ont appelé à la dispersion lorsqu’ils ont vu qu’il commençait à y avoir des violences. »
Des arguments que la proviseure, qui a rencontré samedi dernier une délégation de représentants de la FCPE, de la Fidl et de syndicats enseignants, se refuse à entendre. Pis : elle a exigé des élèves sanctionnés qu’ils rédigent un devoir sur le thème des retraites pendant leurs deux jours d’exclusion (voir ci-dessus). Un questionnaire qui réjouirait Éric Woerth : il associe implicitement – dans la droite ligne gouvernementale – espérance de vie et recul de l’âge de départ, il demande aux élèves de présenter « précisément » la réforme de 2010 ou encore, il invite à disserter sur le lien entre emploi des jeunes et maintien de l’âge de départ en retraite… « C’est une punition orientée, provocatrice, regrette Éric Sueur. Une manière de dire que les jeunes n’ont rien compris et de faire taire toute velléité de contestation. »
Laurent Mouloud

vendredi 12 novembre 2010

SOMMET DU G20 Les opposants dans la rue

LCN



En Corée du Sud, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Séoul, aujourd'hui, pour protester contre la présentation du Sommet du G20.


Plusieurs associations de travailleurs se sont jointes aux manifestants pour l'occasion. Le rassemblement comptait aussi dans ses rangs des étudiants, des personnalités politiques et des activistes internationaux.
Selon les organisateurs, plus de 10 000 personnes ont participé à un rallye dans la capitale sud-coréenne, mais les forces de l'ordre évaluent plutôt ce nombre à 3500.
La présence policière est imposante: plus de 3000 policiers anti-émeute armés de bombes lacrymogènes et de canons à eau ont été déployés sur le terrain pour encadrer les manifestants. Des heurts ont éclaté ça et là, mais aucune arrestation n'a été effectuée.
Les opposants au G20 demandent une redistribution équitable des richesses et une plus grande stabilité des emplois. Ils s'opposent aux accords de libre-échange et réclament le retrait des troupes sud-coréennes d'Afghanistan.
Le Sommet du G20 réunit les 19 nations les plus puissantes du globe et l'Union européenne. C'est la première fois qu'il est présenté en Asie.
(TVA Nouvelles et APTN)



Incidents de Combs-la-Ville : du sursis pour un jeune manifestant

Le Parisien


Un jeune majeur a été condamné mardi à deux mois de prison avec sursis et 13 mineurs ont été mis en examen par un juge des enfants à Melun, en marge de violences lors d'une  lycéenne lundi à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). Lundi, devant le lycée professionnel Jacques-Prévert, des policiers avaient été la cible de deux ou trois cocktails Molotov, sans être blessés.
Les 14 jeunes incriminés avaient pris part à un rassemblement de 60 lycéens devant l'établissement.
Deux jeunes âgés de 15 et 17 ans, qui avaient exhibé devant ce même établissement, vers 9h30 lundi, une «réplique factice de  à pompe en direction des forces de l'ordre», selon la police, ont été mis en examen mardi par un juge des enfants pour «violences en réunion sur agents de la force publique» et «délit d'attroupement armé». Ils font l'objet d'une «mesure de liberté surveillée préjudicielle», selon une source judiciaire.
Les autres mineurs, âgés de 15 à 16 ans, ont été mis en examen pour les mêmes chefs d'accusation. Deux ont été placés sous contrôle judiciaire et les autres ont pour la plupart fait l'objet d'une «mesure de liberté surveillée préjudicielle».
Le jeune majeur a, lui, été condamné en comparution immédiate à «deux mois de prison avec sursis» et à une «obligation de travaux d'intérêt généraux de 100 heures», après avoir «incendié des poubelles» et en avoir «renversé sur les policiers».

lundi 1 novembre 2010

Les flics remettent de l'ordre! 4 villes, 4 témoignages de provocations policières

CLAP33



Lyon

Je voulais vous signaler un incident qui nous a été rapporté par notre secrétaire de syndicat. Il était sur la place Bellecour avant le début de la manif du 19 octobre avec ses collègues pompiers et des groupes de jeunes, quand ils ont assisté à une agression verbale et physique de la part d'individus qui portaient des badges CGT, vis-à-vis d'un groupe de jeunes. Les pompiers se sontinterposés et ont réussi à ceinturer les agresseurs (ce sont des pompiers et ils sont costauds!J. Tant et si bien qu'ils ont eu la surprise de voir ces individus sortir leur carte de police pour se défendre car c'était des flics de la BAC!





Chambéry.

Le 19 octobre à 18 heures avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...

Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange [police] sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent. Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe. Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.



Rennes.

Le 20 octobre à 4 heures, environ soixante étudiants de l'IUT Carrières sociales ont bloqué l'entrée du dépôt de bus. 300 conducteurs attendaient. Vers 9h30, les CRS sont arrivés. Après de rapides sommations d'usage, ils ont avancé sur les barrières et les étudiants ont reculé dans le calme et se sont réfugiés vers le bâtiment, encouragés par les conducteurs voulant les protéger. Un fort mouvement de foule s'est alors produit. Les barrières dépassées, les CRS ont continué à avancer. Des CRS ont coincé et matraqué les conducteurs qui n'avaient pas réussi à s'échapper, trois ont pris des coups de matraque. Ils ont gazé tous ceux qui n'avaient pu entrer se mettre à l'abri, beaucoup plus de conducteurs que d'étudiants. Les CRS ont aussi dirigé leurs gaz sur ceux réfugiés derrière la grille d'enceinte. Après des pourparlers entre les instances présentes, et tandis que l'infirmière de la Star prodiguait les premiers soins, les étudiants ont évacué les lieux. Les conducteurs les ont encadrés protégés et applaudis pour qu'ils puissent sortir des lieux sans encombres.

Les conducteurs révoltés par les violences des CRS, se sont réunis en AG. Une grève intégrale a été votée pour la journée, à 95% des votants.



Saint-Denis.

Le 22 octobre, alors que je sortais du travail, j'ai aperçu un groupe de policiers en civil qui contrôlait des jeunes. J'ai vu le policier le plus proche de moi insulter un jeune et lui mettre une claque. J'ai demandé au policier de se calmer. Tout à coup, plusieurs policiers ont surgi derrière

mon dos et m'ont plaqué violemment contre le mur: « Qu'est-ce que t'as? T'es avec eux ? » Jeleur ai répondu que je sortais du lycée où je travaille et leur ai répété qu'ils n'avaient pas le droit de se comporter ainsi. Un des policiers m'a dit alors: « Tu fermes ta gueule », puis il m'a mis une claque pour que je me taise et a continué de m'insulter. Comme je leur ai répété que j'allai témoigner contre leur attitude, l'un des policiers m'a pris par le col et m'a dit: Il Maintenant tu dégages et tu fermes ta gueule.) J'ai retrouvé les trois jeunes contrôlés sur le quai du métro qui m'ont dit qu'ils venaient à peine d'arriver de Gennevilliers pour aller chez le coiffeur à Saint-Denis quand ils ont été violemment contrôlés par les policiers.

Trois églises chrétiennes ont été incendiées dans le nord du Caucase, en Russie

Trois églises chrétiennes ont été incendiées dans le nord du Caucase, en Russie, sans faire de victimes

01.11.2010

Russie: trois églises chrétiennes ont ont été incendiées lundi dans le nord du Caucase. Ces actes de vandalisme n'ont fait aucune victime. La région du Caucase, à majorité musulmane, est victime de violences quotidiennes de la part de groupes islamistes qui veulent imposer la loi coranique (la charia).

TSR

jeudi 28 octobre 2010

Les Ulis : répression policières contre les lycéens

CLAP33 & Résistons Ensemble

Manifs d'hier et d'aujourd'hui

La manif en question du lundi 18 octobre rassemblait 6 établissements du 93 et du 94, soir environ 130 lycéens, et une vingtaine de profs. Elle a descendu les Champs-Elysées sans problème (en chantant) jusqu'au Fouquet's, où des CRS les attendaient, les ont encerclés pendant une heure (avec provocations), puis les ont encadrés jusqu'au métro.

Ils se sont retrouvés pour un sitting (hyper pacifique) à Bastille, avec des effectifs fondus d'environ 60 lycéens, et 5 adultes. Des CRS ont soudain coupé le groupe en deux, et en ont embarqué une moitié.

Dans cette moitié se trouvaient une trentaine d'adolescents et un prof (du lycée Romain Rolland d'Ivry). Ils ont été relâchés une heure ou deux heures plus tard après contrôle d'identité. C'est ce que je sais par mon frère, prof au lycée Romain Rolland, et qui a participé à l'ensemble de la journée.

Vendredi dernier et hier, aux Ulis, les CRS ont utilisé des flashballs contre les adolescents. Un collégien (un enfant) a été touché à la poitrine; une lycéenne (une enfant) a été touchée dans le dos. Les CRS ont employé des gaz lacrymogènes dans le centre des Ulis, où se trouvaient des mères de famille avec leurs bébés (témoignange d'une de mes anciennes élèves). La proviseure du lycée de l'Essouriau, aux Ulis (qui est bloqué depuis jeudi), prend des photos des lycéens qui participent au mouvement et qui bloquent le lycée. Tout ceci est de source certaine (ma femme est prof au lycée).

Aujourd'hui, j'étais à la manif, avec mon fils de 6 ans (comme souvent), dans le cortège des lycéens et des profs du 93 et 94. Arrivés à la moitiés de l'avenue, 5 individus armés de matraques sont arrivés en courant et ont matraqué des lycéens dans le dos avant de s'enfuir.

Le tout a pris environ dix secondes, a provoqué un gros mouvement de foule.

J'ai retrouvé les 5 gars en question, une heure plus tard, en bas des Gobelins (on a mis une heure et demie pour descendre les Gobelins), en train de parler aux CRS casqués qui se trouvaient au coin du bd Saint-Marcel.

dimanche 24 octobre 2010

Montrouge : Un adolescent de 17 ans écroué pour "violences sur les forces de l'ordre"...

AFP 21/10/2010

Un jeune de 17 ans a été placé en détention provisoire aujourd'hui après avoir été présenté à un juge du tribunal pour enfants de Nanterre à la suite d'incidents avec la police mardi au lycée Genevoix à Montrouge (Hauts-de-Seine), a annoncé le parquet de Nanterre.

Le mineur est poursuivi pour "violences" commises sur des policiers et "dégradation en réunion de deux véhicules", en marge des incidents qui ont éclaté mardi devant le lycée Genevoix à Montrouge entre jeunes et forces de l'ordre, a expliqué une porte-parole du parquet. Il comparaîtra en état de récidive pour les violences contre les forces de police le 17 novembre devant le tribunal pour enfants de Nanterre. Le jeune homme avait déjà été condamné pour des faits similaires en mai.

Aujourd'hui, huit personnes dont sept mineurs ont été interpellées en marge des incidents entre jeunes et forces de l'ordre dans les Hauts-de-Seine. Une quinzaine de lycées ont été affectés dans le département par des mouvements de revendication, dont cinq ont fait l'objet de blocages, a indiqué jeudi la préfecture des Hauts-de-Seine.

Saint-Nazaire : De deux à quatre mois ferme pour quatre prévenus. Deux d'entre eux placés immédiatement en détention

Saint-Nazaire-Infos

Ce jeudi, quatre prévenus interpellés dans le cadre des violences d'après rassemblement ont été condamnés à des peines de prison ferme avec mandat de dépôt pour deux d'entre eux. Alors que le mouvement social se durcit, la justice a semble-t-il voulu calmer le jeu, en prononçant des peines sensiblement plus légères que les réquisitions du procureur.
La fausse annonce d'une comparution des prévenus pour le vendredi n'a visiblement pas eu les effets escomptés. Finalement, les quatre personnes interpellées suite aux incidents de mardi ont été traduites devant le tribunal de Saint-Nazaire en comparution immédiate ce jeudi à 11 heures A l'extérieur du tribunal, plus de deux cents personnes se sont rassemblées pour soutenir les inculpés et plus spécialement un docker de 41 ans qui comme les trois autres prévenus comparaissaient pour des faits de violences (jets de pierres, canettes, etc.) envers les personnes dépositaires de l'autorité publique. Dans une salle d'audience pleine, plus de 50 personnes sont là. Parmi elles, des soutiens de la première heure comme les membres du Codelib, mais également des jeunes, des représentants de la CGT portuaire. Dans le box des accusés, un docker de 41 ans, père de cinq enfants. La mine défaite, une voix tremblotante, l'homme ne semble pas avoir l'allure d'un meneur. Et pourtant, c'est en ces termes que le procureur va décrire le prévenu : " Monsieur X. sest comporté comme un meneur. Il a donné l''exemple avec un comportement d'incitation à la casse et cela est une circonstance aggravante. C'est pourquoi, je réclame six mois dont deux avec sursis, mise à l'épreuve, obligation de soins et mise sous mandat de dépôt".


Une vidéo non visionnée par la cour

Dans une plaidoirie particulièrement éloquente, Maître Marteret souligne le contexte politique incontestable de cette affaire. Une affaire qui selon l'avocat du prévenu souligne de nombreuses incohérences. Et de souligner : "Comment cette affaire peut-elle être jugée, alors que la cour n'a pu visionner la vidéo réalisée par les policiers, comme l'a reconnu Monsieur le procureur ?". Et de poursuivre : "Les faits d'exaspération doivent être pris en compte dans ce dossier. À 41 ans, mon client est salarié depuis longtemps. Il était fortement alcoolisé et son discernement donc altéré. L'alcoolisation était due à son anniversaire. C'est pourquoi, je souhaite que mon client bénéficie du sursis, assorti d'une mise à l'épreuve et d'une obligation de soins". Finalement au terme du délibéré, le docker a été condamné à quatre mois de prison dont deux ferme et remis en liberté à son grand soulagement et à celui de ses camarades venus lui apporter leur soutien dans cette épreuve.

Un réquisitoire impitoyable, des sanctions atténuées

Dans le même temps, trois autres personnes comparaissaient pour des faits similaires. Mais comme pour le docker, le tribunal a prononcé des peines inférieures au réquisitoire, un peu comme si la justice voulait faire baisser la tension. Un jeune Guérandais de 20 ans en formation à l'AFPA, un SDF de 34 ans, et un membre de la communauté des gens du voyage, chômeur et âgé de 19 ans. Le premier écope d'un mois ferme sans mandat de dépôt. Le second est condamné à un mois ferme et écroué à l'issue de l'audience. Le troisième au casier judiciaire chargé écope de deux fermes et placé sous mandat de dépôt. À l’issue de l'audience, Maître Le Moigne soulignait : "Pour une fois, les arguments de la défense ont été partiellement entendus. Nos argumentations commencent à prospérer".

Incidents à Lyon : 1 mois ferme pour avoir incendié des containers

TF1News & LePost


Image : Débordemant dans les manifestations lycéennes à Lyon, le 18 octobre.

Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné, mercredi, en comparution immédiate, une jeune fille, majeure, à six mois de prison, dont un ferme pour avoir "incendié des containers" en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites.

Des containers qui se trouvaient "à proximité d’une entrée de gaz" a tenu à préciser Marc Désert, le procureur de la République de Lyon.

Le magistrat a souligné que parmi les "casseurs" il y avait une "proportion de filles de plus en plus jeunes", ce qui est "une nouveauté".

Trois jeunes majeurs ont également été condamnés, mercredi, par le même tribunal "à des peines d'emprisonnement avec sursis".

Ils avaient été interpellés pour des "jets de pierres" en marge des manifestations, précise Le Figaro.

Les quatre condamnés n’avaient pas d’antécédents judiciaires.

mercredi 20 octobre 2010

Prison de Liancourt : Un détenu se fait la belle !

 Pour retrouver le fuyard, les gendarmes ont eu recours à l'appui aérien d'un hélicoptère.
Ce mercredi 20 octobre, en début d'après-midi, un détenu du centre pénitentiaire de Liancourt s'est évadé. Il est toujours recherché par les gendarmes.


Les faits se sont déroulés aux alentours de 13 h. Le détenu, un homme de 26 ans incarcéré au nouveau centre pénitentiaire de Liancourt, a profité d'une permission sportive pour s'évader. Il courait avec quatre autres détenus dans une forêt voisine de la prison lorsqu'il a échappé à la vigilance du personnel qui encadrait le groupe. Selon les gendarmes de la compagnie de Clermont, il se serait donc évanoui dans la nature sans avoir eu recours à la violence. 
 
Dans les minutes suivant la découverte de cette évasion, un important dispositif de recherche a été mis en place par les gendarmes. Pas moins d'une vingtaine d'hommes de la brigade de Liancourt et du PSIG de Clermont ont été mobilisés ainsi qu'un maître-chien de Chantilly et un hélicoptère de la gendarmerie, appelé en renfort depuis Amiens. Sur terre et dans les airs, les gendarmes ont sillonné les environs durant tout l'après-midi. Malgré ce conséquent déploiement de moyens, le fuyard n'a toujours pas été rattrapé et les recherches se poursuivent à l'heure où nous publions ces lignes. 
 
Cette évasion est la deuxième, en moins d'un an, recensée à la prison de Liancourt. En février dernier, deux détenus s'étaient échappés de l'ancien centre pénitentiaire. Leur cavale avait duré trois jours. Combien de temps durera celle-ci ? 
 

mardi 19 octobre 2010

On se bat à Lyon : Un millier de lycéens chargent la police à Bellecour

Le Jura Libertaire

[11h43] Plus de 1000 lycéens qui char­gent la police place Bellecour. Sarko et sa police font depuis des années la guerre à la jeu­nesse, elle répli­que. Le sens du vent n’aide pas les lacry­mos, plus d’une cen­taine déjà lan­cées.

Rebellyon, 19 octobre 2010.
 
 
 
 
 
 
 
Rebellyon, 19 octobre.
 
 
 

Nouvelles des arrêtéEs de l'opéra Bastille samedi 16 octobre

Le Jura Libertaire

[19 octobre 2010, 14h45] Les 5 camarades arrêtés samedi que nous avions recensés (il y aurait eu en fait 60 arrêtés et non 42, dont 7 au moins déferrés aujourd'hui) qui restaient entre les mains de la justice ont comparus devant le proc'.

Ils sortent, seront convoqués plus tard, sont soumis à un contrôle judiciaire plutôt strict.




[19 octobre, 12h23] Le pouvoir a réalisé samedi son opération (42 arrestations) puis revient dessus, la remodèle (une trentaine d'arrêtés sont sortis sans suite), il se confirme que c'est la tentative d'occupation de l'Opéra qui, comme tout ce qui peut s'auto-organiser actuellement, doit pour eux être, si possible, cassé dans l'œuf.

La charge d'«attroupement armé» utilisée pour les mises en garde à vue n'est pas retenue, restent des «violences» (à agents dépositaires de la force publique ?).

5 arrêtés (au moins) comparaissent à partir de 13h30 à la 23e chambre correctionnelle du palais de justice de Paris, Métro Cité.

Plus de mille arrestations ont eu lieu, des condamnations à de la prison ferme ont été prononcées dans plusieurs villes. Donc : Pense-bête «manif & garde à vue».

[17 octobre, 23h43] Hier, suite à la manifestation parisienne, une action était prévue à l'opéra Bastille. Il s'agissait notamment d'occuper l'Opéra, lieu qui symbolise un certain élitisme culturel et social (et la hiérarchie entre les riches et les pauvres avec des places qui vont de 140 euros pour les privilégiés à quelques-unes à 10 euros pour les très mal placés), ainsi que de bloquer la représentation et de perturber une retransmission radio en direct en y prenant la parole.

Lors de cette action pour laquelle des centaines de policiers en civil et en uniforme ont été mobilisés, une quarantaine de personnes ont été interpellées. Dispatchées dans plusieurs commissariats, leur garde à vue a ce soir été renouvelée pour 24 heures.

Cette semaine, alors que le mouvement prend de l'ampleur, notamment dans ses formes d'actions (blocages, manifestations spontanées, occupations, coupures de courant…) la répression elle aussi s'accélère et ce sont au total plus de 500 personnes qui ont été placées en garde à vue dans toute la France.

Plus d'infos sans doute demain, tout en se disant que tout ceci ne doit pas nous empêcher de continuer, bien au contraire !

[18 octobre, 21h15] Des nouvelles des arrêtés de samedi : 43 personnes arrêtées, dispatchées dans les commissariats du 10e, 12e et 14e, la garde à vue a été renouvelée de 24 heures pour tout le monde sauf un mineur qui est sorti, il y aura des comparutions mardi à 13h30 (évidemment).

[19 octobre, 0h05] Sur les 43 personnes arrêtées samedi, le mineur est effectivement sorti, et à la connaissance du groupe de soutien juridique, 5 personnes ont été envoyées au dépôt , ce soir après la fin de leur garde à vue de 48 heures. Les autres sont sorties, ce soir, sans convocation pour le moment.

Pour les 5 personnes détenues on saura demain [mardi] matin si elles passent en comparution immédiate l'après-midi (ils vont voir le substitut du procureur le matin, et d'autres procédures sont possibles).

lundi 18 octobre 2010

La police partout, la police au lycée

Val-de-Marne : Les policiers référents se font discrets au lycée
 
Deux lycées du département accueillent depuis une semaine des forces de l’ordre. Une mesure controversée dont la mise en pratique est pour le moins délicate.
 
«Ah bon, ils sont arrivés ?» C’est la réaction la plus fréquente lorsque l’on interroge les élèves à la sortie du lycée Champlain à Chennevières sur la présence de policiers référents. Ce lycée polyvalent d’environ 2000 élèves accueille pourtant depuis environ une semaine un brigadier pour assurer une permanence un après-midi par semaine.
 
Quatre établissements [François-Arago à Villeneuve-Saint-Georges, Edouard-Branly à Créteil, Armand-Guillaumin à Orly et Samuel-de-Champlain à Chennevières.] ont, au total, été choisis dans le département (sur les 53 au niveau national) pour accueillir des forces de l’ordre. Sur les quatre, le lycée François-Arago à Villeneuve-Saint-Georges a, dès le départ, refusé la présence policière lors d’un conseil d’administration. Edouard-Branly à Créteil aura le sien à la rentrée des vacances de la Toussaint. Armand-Guillaumin à Orly et Champlain à Chennevières ont le leur depuis environ une semaine.
 
«On le cache plus qu’on ne le montre», avance un enseignant de Champlain. D’après le professeur, le policier a été installé dans un bureau près de celui du chef d’établissement : «Il n’ira pas dans la partie professionnelle, car ce serait une trop grosse source de souci», avance-t-il avec un sourire. Son arrivée est jugée «stigmatisante» par certains professeurs et élèves. «Je ne vois pas pourquoi il vient ici, estime Anne, en seconde. Il n’y a pas plus de problèmes qu’ailleurs.» Les missions du policier référent sont diverses : accueillir et renseigner les personnes victimes d’agression ou de racket (mais il ne pourra pas recevoir de plainte sur place), rappeler les règles de droit aux jeunes qui posent problème, être présent dans la cour de récréation, intervenir en cas de tensions, faire de la prévention dans les classes…
 
«Moi, je trouve ça bien. Il y a parfois des vols à la sortie du lycée… On sera plus en sécurité», avance une jeune fille. «Ça ne sert à rien car ils ne seront pas là tout le temps», intervient une autre. «Ça va empirer les problèmes, ajoute un lycéen en voie professionnelle. Certains vont prendre ça pour de la provocation.»
 
Le fait que le policier de Champlain soit armé effraie certains élèves : «S’il se passe quelque chose, il pourra sortir son arme… Ça met la pression», déplore une jeune fille. «On nous a dit que l’arme faisait partie de l’uniforme, glisse une enseignante. Je trouve ça choquant.» Tous les policiers référents ne sont pourtant pas armés. Celui du lycée Armand-Guillaumin à Orly est en civil et sans arme. Contacté, le rectorat n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
 
Leur presse (Anne-Laure Abraham,
 Le Parisien), 11 octobre 2010.

dimanche 17 octobre 2010

JF Copé : Lycéens, la rue n'est pas faites pour les bisounours

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Les gendarmes mobiles et les jaunes en action au Havre

PACO sur LePost

Pas de dimanche pour la lutte des classes au Havre. Des cadres jaunes ont tenté de briser la grève à la CIM ce matin. Cet après-midi, les gendarmes mobiles ont débarqué à la raffinerie de Normandie. La lutte continue et se renforce.



Ce matin, l’Etat a utilisé des cadres non grévistes pour redémarrer l’oléoduc qui va de la Compagnie industrielle maritime (CIM) à l’aéroport de Roissy. Une véritable opération commando. Les jaunes sont passés par la mer pour contourner le piquet de grève et pénétrer clandestinement sur le site. Il en faudra plus pour décourager les salariés, grévistes à 95%, de la CIM. L’UL CGT dénonce une atteinte au droit de grève doublée d’un incroyable « acte de délinquance organisé par les plus hautes autorités de l’Etat ». L’opération a été effectuée par des personnes non qualifiée dans une zone classée Seveso 2. Le carburant n’ayant pas été échantillonné, il peut en outre être dangereux pour l’aviation.

Un autre front s’est durci vers 15 heures. De nombreux fourgons de gendarmes mobiles ont surpris le piquet de grève de la raffinerie de Normandie/Total à Gonfreville l’Orcher. Une opération qui a tourné court avec l’arrivée énergique de deux cents dockers et ouvriers du Port autonome, renforcés par des cheminots, des douaniers, des ouvriers, des enseignants… militant-e-s CGT, FSU et Solidaires. Echarpes tricolores en bandoulière, des élus, dont Jean-Paul Lecoq, député-maire PCF de Gonfreville l’Orcher, ont également fait le déplacement pour rappeler la loi aux forces de désordre.

On a frôlé le blocage total et immédiat de la zone industrielle. Les CRS et les gendarmes mobiles ne sont pas les bienvenus sur le territoire du Port autonome. Finalement, les bleus sont remontés dans leurs camions en tentant de faire croire que leur présence était due à une « menace écologiste ». Grosse farce. Une centaine d’activistes du Camp action climat étaient bien là le 16 octobre pour lancer « un assaut » contre la raffinerie de Normandie dans le cadre de la campagne Changeons de système, pas le climat. Si ce combat légitime est à prendre très au sérieux, il ne faut pas se moquer du monde. Ce ne sont pas les écolos qui bloquent en ce moment la raffinerie, mais bien le mouvement de résistance anti-sarkoziste. Et ce n’est qu’un début. Généralisons les actions. Grève générale !

Rendez-vous mardi 19 octobre, à 10 heures, dans les jardins de l’Hôtel de ville du Havre pour une manifestation géante.

Lycéen grec tué en 2008 : prison à vie pour le policier !

http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2010/10/11/photo_1286795348401-3-0_w350.jpg
Le policier grec qui avait tué un lycéen fin 2008 à Athènes, lors d'une bavure qui a fait exploser en violences urbaines le malaise de toute la jeunesse grecque, a été condamné lundi à la prison à vie, reconnu coupable d'avoir intentionnellement tiré sur sa victime.

Concluant une affaire qui a dressé tout le pays contre une police décrédibilisée par des années de brutalités impunies, la cour d'assises d'Amfissa, une bourgade du centre de la Grèce, a décidé à la majorité de charger au maximum l'accusé, Epaminondas Korkonéas, 38 ans.

A l'issue de neuf mois d'audience, trois des quatre jurés et un des trois juges l'ont jugé coupable d'"homicide avec intention de donner la mort", sans lui reconnaître aucune circonstance atténuante.

Remis en liberté conditionnelle depuis juin, après 18 mois de détention provisoire, le policier devait commencer à purger sa peine dans la soirée de lundi, dans l'attente du procès en appel que sa défense a demandé.

Korkonéas s'était défendu devant la cour de toute volonté de tuer, affirmant avoir tiré pour tenter de repousser une attaque de jeunes. Il avait toutefois reconnu ne pas avoir été la cible de cocktails Molotov, comme il l'avait d'abord affirmé dans ses dépositions.

Son avocat, Me Alexis Kouyas, une star controversée du barreau d'Athènes, a réagi en estimant que le verdict serait tout à fait différent en appel "au nom de l'Etat de droit". Au cours du procès, Me Kouyas avait présenté la victime, Alexandre Grigoropoulos, 15 ans, comme un fauteur de troubles, suscitant l'indignation de la famille.

"Justice est rendue", a commenté l'avocat de la famille, Nikos Constantopoulos.

Patrouillant avec un collègue le 6 décembre 2008 au soir dans le quartier contestataire d'Exarchia dans le centre d'Athènes, le policier avait tiré trois balles avec son arme de service en direction d'un groupe de jeunes. Touché au torse, l'adolescent était décédé avant son arrivée à l'hôpital.

La cour a en revanche choisi d'infliger la peine minimum, 10 ans de prison, à Vassilios Saraliotis, un policier de 32 ans qui faisait équipe avec Korkonéas, reconnu coupable de complicité.

Finalement rejetée par la cour, la demande d'une remise en liberté de ce policier a rompu le calme qui prévalait jusque là dans le prétoire, où se cotoyaient la presse et les familles de la victime et des accusés. Le public a dû être rappelé à l'ordre après qu'un policier de garde eut demandé qu'on fasse sortir la grand-mère du lycéen, qui apostrophait la mère de Saraliotis.

Le procès avait été délocalisé à Amfissa pour prévenir tout incident, et d'importantes forces de police avaient été déployées autour du tribunal.

La mort de l'adolescent avait provoqué plus d'un mois de manifestations, émaillées de actes de vandalismes, dans les grandes villes, attestant du malaise d'une jeunesse minée par l'insécurité économique et l'incurie politique, moins d'un an avant que le pays ne sombre dans une crise financière inédite.

Fédérant et radicalisant une mouvance contestataire toujours vivace, la bavure a aussi été suivie d'un regain de l'activisme extrémiste, avec une multiplication d'attentats visant particulièrement la police, dont deux membres ont été tués et sept blessés.

Manifestement pris de court, le gouvernement conservateur a fini par jeter l'éponge face à l'impasse socio-économique du pays, convoquant à mi-mandat et après cinq ans au pouvoir des élections anticipées, remportées en octobre 2009 par les socialistes de Georges Papandréou.

Le précédent de décembre a alimenté ces derniers mois la crainte, jusque là démentie, d'une explosion sociale en Grèce face à la cure de rigueur infligée au pays pour redresser ses finances, entraînant chute du niveau de vie et flambée du chômage, qui frappe actuellement 22,8% des 15-29 ans.
 
Source :

A Saint-Nazaire, interpellations en mode industriel

AFP
16/10/2010 | Mise à jour : 22:14 Réactions (2)
La police a interpellé dix-huit personnes, dont dix mineurs, lors de heurts entre des jeunes manifestants et les forces de l'ordre aujourd'hui à Saint-Nazaire, après le défilé contre la réforme des retraites, a-t-on appris de source policière.

Douze d'entre elles étaient toujours interrogées samedi dans la soirée, a indiqué le commissaire-adjoint Jacky Morvan, en précisant qu'il n'y aurait pas de comparution immédiate dimanche.

Ces personnes ont été interpellées notamment pour "jet de projectiles", "dégradations sur un bus" et pour port d'un "type d'engin susceptible d'être incendiaire", selon la même source. Certaines venaient de Nantes, d'Angers, de Saint-Brieuc et de Seine-et-Marne.

Les manifestants, pour la plupart lycéens, avaient été repoussés des abords de la sous-préfecture par des gaz lacrymogènes et plusieurs charges des policiers. Les responsables syndicaux ont été "très responsables", s'est par ailleurs félicité le commissaire-adjoint, en relevant qu'ils avaient formé un cordon humain pour éviter les débordements et qu'ils étaient allés chercher certains jeunes lors des heurts près de la sous-préfecture.

La manifestation contre la réforme des retraites s'était auparavant déroulée sans incident, réunissant 18.000 personnes selon les syndicats et 7.000 selon la police. C'est la troisième fois, depuis la manifestation du 7 septembre, que des heurts se produisent à Saint-Nazaire, à l'issue des défilés contre la réforme des retraites.

Les deux fois précédentes, des manifestants interpellés avaient été condamnés à des peines de prison ferme en comparution immédiate, le lendemain de la manifestation.

Jeune photographe molesté par des gendarmes


Jeune photographe molesté par des gendarmes
envoyé par MOASPRESS. - L'actualité du moment en vidéo.

Fin de manifestation contre la réforme des retraites place de la Nation à Paris le 16 octobre 2010. Pas de tension particulière une douzaine d'individus chahutent les forces de l'ordre lors de l'évacuation de la place. Cependant les gendarmes mobiles se montrent extrêmement nerveux et les coups de matraquent pleuvent sur les quelques manifestants restants mais aussi sur les passants et les journalistes présents. Le jeune photographe vu sur cette vidéo s'est simplement un peu trop approché des gendarmes lors de l'interpellation d'un manifestant. L'attitude d'extrême nervosité des forces de l'ordre dans cette situation calme a surpris les observateurs.

LINE PRESSE Contact 06.62.56.59.70 - MOASPRESS Contact 06.40.50.08.40

À l'occasion de la Nuit des sans-abris (Montréal)

Anarkhia

À l'occasion de la Nuit des sans-abris

Montréal, le 15 octobre 2010, le Collectif Opposé à la Brutalité Policière (COBP) a tenu une action au quartier général du SPVM pour clamer haut et fort son indignation face au nouveau plan d'action de la Ville de Montréal en matière d'itinérance. Le COBP souhaitait aussi dénoncer l'attitude de déni de M. Parent à l'endroit des personnes itinérantes victimes de profilage social.

Nuit des sans-abris : le COBP dénonce le SPVM

Rest of the text:
Les militantEs du COBP se sont introduits à l'intérieur du quartier général du SPVM afin de dérouler une bannière dénonçant le profilage social. Le COBP a aussi profité de l'occasion pour offrir une copie du rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse à Marc Parent qui n'a pas daigné rencontrer les collectif.

Le COBP trouve inadmissible que le nouveau plan de la Ville ne contienne pas de réponse satisfaisante pour enrayer le problème de la surjudiciarisation de l'itinérance. Selon Sophie Sénécal, porte parole du collectif « Même si Gérald Tremblay affirme publiquement appliquer une politique de tolérance zéro face au profilage social, les mesures annoncées dans le nouveau plan d'action vont plutôt maintenir une attitude de tolérance zéro de la part des policièrEs à l'endroit des personnes en situation d'itinérance ».

Pour le COBP, si la Ville veut véritablement s'attaquer au phénomène du profilage social, elle devrait se baser sur les recommandations contenues dans l'avis de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse qui affirme que la surjudiciarisation des personnes itinérantes repose sur des pratiques policières ciblées destinées à libérer l'espace public plutôt qu'à l'application neutre et impartiale de la loi. D'ailleurs, selon Mme Sénécal, « Contrairement au plan d'action de la Ville, l'avis de la commission contient des pistes d'actions concrètes et il est inadmissible que messieurs Tremblay et Parent ne se soient toujours pas positionnés sur la question».

De plus, le COBP, déplore qu'à quelques jours de la nuit des sans-abris, Mr. Parent continue de jouer à l'autruche face au fléau du profilage social exercé par les policierEs du SPVM à l'endroit des personnes en situation d'itinérance, en affirmant que la judiciarisation est un incontournable.

Rappelons que le nouveau chef du SPVM a tenté à maintes reprises de démentir le phénomène du profilage social exercé à l'endroit des personnes marginalisés, notamment suite à l'intervention policière qui coûta la vie de Jean Pierre Lizotte, un sans-abris de Montréal en 1999. Selon Sophie Sénécal, porte parole du collectif « alors qu'il était commandant du poste de quartier 20, Mr Parent a tenu des propos publics visant à cacher la répression discriminatoire exercée à l'endroit des personnes en situation d'itinéance ».

Pour infos : Sophie Sénécal 514-998-0033

Manifs lycéennes: la caisse de solidarité s'active.....

Hasta la victoria !!!

Vendredi 15 octobre, énormes manifestations lycéennes dans toute la France. Le ministère de l’intérieur se glorifie d’avoir procédé à 264 interpellations. On nous parle de « casseurs », de « groupes organisés » qui « profitent » des manifestations, quand ceux qui se font chopper ne sont en réalité que des lycéens malchanceux, ceux qui courent moins vite que les autres...

Le nombre spec­ta­cu­laire d’arres­ta­tions, de flics pour enca­drer les mani­fes­ta­tions, l’extrême ten­sion dans la rue, les blo­ca­ges de lycées, tout ça nous rap­pelle le mou­ve­ment contre le CPE. La stra­té­gie gou­ver­ne­men­tale semble être la même : faire la blinde d’arres­ta­tions pour briser le mou­ve­ment, ins­til­ler un sen­ti­ment de peur chez ceux et celles qui lut­tent. Face à ça, la soli­da­rité, en manif et au delà, peut deve­nir une arme.

En deux jours (jeudi et ven­dredi), la pré­fec­ture du Rhône annonce avoir arrêté 57 per­son­nes pen­dant les mani­fes­ta­tions lycéen­nes. La Caisse de soli­da­rité n’a réussi à recueillir les noms que de 14 de ces per­son­nes pour orga­ni­ser du sou­tien. Il faut donc plus que jamais ne pas hési­ter à faire tour­ner le numéro de télé­phone et le mail. Sans nou­vel­les des arrê­tés, ils se retrou­ve­ront seul face au tri­bu­nal, aux amen­des, à des TIG, à la taule.

Pour l’ins­tant, nous savons que deux per­son­nes qui étaient en garde-à-vue se retrou­vent face au JLD (Juge des Libertés et de la Détention) ce samedi matin, pour savoir si elles sont trans­fé­rées en prison dans l’attente de leur procès en com­pa­ru­tion immé­diate (vrai­sem­bla­ble­ment lundi). Aujourd’hui se tien­nent également des com­pa­ru­tions immé­dia­tes, au TGI rue Servient.

Il est très impor­tant que les per­son­nes qui sor­tent de garde-à-vue nous appel­lent aussi, pour que nous sachions qui reste encore à l’inté­rieur, et pour voir com­ment répon­dre aux convo­ca­tions sou­vent dis­tri­buées à ceux qui sor­tent de GAV.

Ce que vous pouvez faire. Si vous avez un proche arrêté, com­men­cez à réunir les « garan­ties de repré­sen­ta­tion », ces pièces qui don­nent une bonne image de l’accusé.e devant le juge :
- statut social (cer­ti­fi­cat de sco­la­rité, contrat de tra­vail, d’appren­tis­sage, etc...)
- let­tres de recom­man­da­tion sur la per­son­na­lité de l’accusé (profs, employeurs, asso­cia­tions...)
- attes­ta­tion de domi­ci­lia­tion (bail, fac­tu­res, ou quelqu’un qui cer­ti­fie qu’il héberge l’accusé.e) Ces pièces per­met­tent d’éviter le pla­ce­ment en déten­tion pro­vi­soire dans l’attente d’une com­pa­ru­tion immé­diate. Nous conseillons de refu­ser la com­pa­ru­tion immé­diate (c’est-à-dire deman­der le report de celle-ci). D’abord parce qu’elle est une jus­tice d’abat­tage, faite pour condam­ner les gens très vite, ensuite parce que dans un contexte social tendu, sans avoir le temps de pré­pa­rer une bonne défense, les magis­trats ris­quent de condam­ner sévè­re­ment toutes les per­son­nes qu’ils voient défi­ler devant eux.

La Caisse de soli­da­rité c’est quoi ?

Se retrou­­ver avec les flics sur le dos, menotté, la gueule par terre, en garde à vue, puis fina­le­ment au tri­­bu­­nal avec une bonne amende ou quel­­ques mois de prison , ça peut arri­ver à tout le monde pour peu de s’être retrouvé au mau­vais endroit au mau­vais moment... Avec la ten­sion sociale liée au mou­ve­ment contre la réforme des retrai­tes, le moin­­dre écart suffit et il en faut peu pour se faire arrê­ter. Déjà, les pre­miè­res condam­na­tions tom­bent : à Meaux et à Dijon, deux jeunes ont ramassé un mois ferme pour jets de pro­jec­ti­les.

Face à cela, géné­­ra­­le­­ment, il faut se démer­­der tout seul : trou­­ver un avocat, élaborer une défense, payer des frais de jus­­tice, can­­ti­­ner en prison. Parfois on est sou­­tenu par la famille, par des amis, par un syn­­di­­cat. Parfois non, en tout cas ce n’est pas suf­­fi­­sant.

Face à la répres­­sion, à la police, à la jus­­tice, il devient néces­­saire de s’orga­­ni­­ser. S’orga­­ni­­ser sur du long terme pour trou­­ver de la thune et la mettre en commun, pour payer des frais de jus­­tice, pour trou­­ver des avo­­cats com­pé­tents qui s’occu­­pent de ces affai­­res. S’orga­­ni­­ser ce n’est pas « aider les autres qui en auraient besoin », c’est se retrou­­ver à partir de ce qu’on vit, se tenir concrè­­te­­ment et faire face ensem­­ble.

Pour des témoi­gna­ges, infor­ma­tions : 06-43-08-50-32

cais­se­de­so­li­da­rite (Arobase) riseup.net