mercredi 24 novembre 2010

Grèce: prison pour un anarchiste italien

Le Figaro

AFP - 23/11/2010

Le tribunal de Larissa, au centre de la Grèce, a condamné à quatre ans de prison un vétéran de l'anarchisme italien, Alfredo Bonano, 73 ans, pour son implication dans un braquage de banque en 2009 dans la ville proche de Trikala. Le condamné a interjeté appel et a été remis en liberté, a indiqué l'agence de presse grecque Ana. Son complice grec, Christos Stratigopoulos, 47 ans, un récidiviste, a lui été condamné à 8 ans de prison.

Considéré comme un théoricien de l'anarchisme insurectionnel, M. Bonano, un ancien universitaire, avait été arrêté en octobre 2009 dans un hôtel de Kalambaka, au pied du site des Météores, alors qu'il attendait le retour de son complice. Alertée par un passant qui l'avait vu sortir de la banque de Trikala et avait relevé le numéro d'immatriculation de son véhicule, la police venait d'arrêter ce dernier à un barrage routier, en possession du butin, 47.000 euros, et de l'arme du braquage.

Le duo a déjà purgé des peines de prison en Italie à la fin des années 90 pour une série de braquages de banque.

G: un groupe anarchiste revendique l'envoi de colis piégés à des dirigeants étrangers et à des ambassades

TSR

Le groupe extrémiste grec "Conspiration des Cellules de feu", d'obédience anarchiste, a revendiqué mardi l'envoi des colis piégés adressés début novembre à des dirigeants étrangers et à des ambassades en Grèce. Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Silvio Berlusconi étaient notamment visés par ces envois. La représentation helvétique avait aussi été prise pour cible. La revendication émane de deux membres présumés du groupe, arrêtés à Athènes et placés en détention provisoire en novembre après l'affaire. Ce groupe s'est fait connaître en 2008 avec des attentats à l'engin incendiaire qui n'ont pas pour le moment fait de victimes.

mardi 16 novembre 2010

Radio Anarchiste du CAam

Bella Ciao


A écouter :
Des interviews pris à la foire des livres anarchistes de Marseille du 13 novembre sur
http://caam.tk
et demain : journée "spécial Fred Alpi"

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Collectif Anarchiste des alpes-maritimes
blog et contact : http://collectif.tk
Salut et fraternité

(si besoin recharger la page de la radio pour que le son arrive )

lundi 15 novembre 2010

Les sites web français censurés par le gouvernement

Voici une liste absolument pas exhaustive. Tous ces sites, vous pouvez y accéder de toutes manières, via un proxy (preuve que le gouvernement vous prend, me prend, prend tout le monde, pour des cons). Voici une liste de proxys publics et gratuits : http://www.publicproxyservers.com/proxy/list1.html

Mai68.org

Cette liste sera mise à jour de temps en temps. Vous pouvez utiliser un nouvel outil spécial pour mozilla firefox, créé par (entre autres) Paul Da Silva, la voix du parti pirate français, Censorcheap

samedi 13 novembre 2010

Des lycéens bloqueurs exclus après avoir été filmés



Plusieurs exclusions d’élèves accusés de blocages, sur la base de vidéos, de photos ou d’échanges sur Facebook, créent la polémique.

JOFFREY VOVOS (AVEC C.P.)


Des photographies et des vidéos prises par le personnel administratif ainsi qu’un dossier constitué à partir de messages sur Facebook : voilà ce qui a valu quarante-huit heures d’exclusion à dix élèves du lycée Galilée de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne), soupçonnés d’avoir bloqué leur établissement dans le cadre des manifestations contre la réforme des retraites.

Malgré les protestations de syndicats d’enseignants et de familles, ces adolescents ont été renvoyés « sur simple décision de la proviseur, sans passage par un conseil de discipline, ce qui aurait au moins permis de discuter les fameuses preuves », déplore Eric Sueur, secrétaire départemental de la FSU, le principal syndicat de la fonction publique.

« D’importants incidents ont eu lieu devant le lycée, justifie Jacques Marchal, l’inspecteur d’académie. Le proviseur doit utiliser tous les moyens en sa possession pour assurer la sécurité des élèves dans l’enceinte et aux abords de l’établissement. » « Le problème, c’est qu’un amalgame a été fait avec des gens extérieurs venus semer le trouble », réplique Jean-Claude Fagnen, de l’association de parents d’élèves FCPE.

L’administration veut malgré tout minimiser : « Les sanctions ont été très modérées, et elles disparaîtront du livret scolaire dès la fin de l’année. »

Marie-Claude, une élève de 2de, juge tout de même la punition sévère : « La proviseure a sorti une photo de moi prise près de la grille par un agent d’entretien, et ça a suffi à ce que je sois renvoyée. » Un autre élève a, lui, été exclu parce qu’il appelait, sur un groupe Facebook, à barrer l’entrée avec des matériaux de construction.

« Cerise sur le gâteau de la provocation, poursuit Eric Sueur, ces élèves ont dû, avant de réintégrer (hier) le lycée, rédiger un devoir tendancieux sur la réforme des retraites, remis en main propre à la proviseur. »

L’exclusion avait déjà été brandie comme menace ailleurs à la veille des vacances, par des chefs d’établissements . Ainsi à Saint-Maur (Val-de-Marne) où les parents de certains élèves, qui avaient rejoint le groupe constitué sur Facebook « pour bloquer d’Arsonval », ont reçu des coups de fil d’avertissement.

En Seine-Saint-Denis, le retour des vacances de la Toussaint rime déjà avec punition pour une vingtaine d’élèves, « piégés » par les caméras du lycée privé Jean-Baptiste-de-la-Salle. Deux d’entre eux ont été exclus définitivement, et plusieurs autres temporairement.

Russie: interpellations lors d'une manifestation interdite à Moscou

AFP


MOSCOU — La police russe a interpellé vendredi au moins une vingtaine de manifestants d'opposition qui s'étaient réunis devant la mairie de Moscou malgré l'interdiction de ce rassemblement lors duquel un policier a été blessé, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le chef du Front de gauche, Sergueï Oudaltsov et le défenseur des droits de l'homme Lev Ponomarev ont notamment été interpellés.
Au total, moins d'une centaine de manifestants ont participé au rassemblement. Comme d'habitude, la présence policière était, elle, très importante, avec notamment des dizaines d'agents des forces anti-émeute casqués et armés de matraques.
Les manifestants scandaient "La Russie sans (Vladimir) Poutine", le Premier ministre russe, ou encore "La terreur ça suffit!". Des tracts à l'effigie du journaliste de Kommersant Oleg Kachine, tabassé il y a une semaine et toujours hospitalisé, ont aussi été distribués par les manifestants.
Une vingtaine de protestataires se sont ensuite rassemblés devant le commissariat du centre de Moscou où leurs camarades ont été placés en détention. La moitié d'entre eux ont finalement été interpellés.
Par ailleurs, la police a indiqué que l'un de ses agents a été blessé par un manifestant : "Un participant à ce rassemblement interdit a blessé lors de son interpellation un sergent de la police", a indiqué un porte-parole des forces de l'ordre, Viktor Birioukov, cité par Interfax.
"Un des activistes l'a frappé au visage avec un fumigène allumé", a-t-il expliqué.
Tous les 12 du mois des mouvements d'opposition organisent à Moscou une "journée de la colère", pour réclamer notamment l'élection au suffrage universel du maire de Moscou qui, comme les gouverneurs des régions russes, est nommé par le Kremlin depuis une réforme constitutionnelle entrée en vigueur en 2005.

Copiez 100 fois : « Je ne dirai plus de mal de la réforme Woerth... »

L'humanité


Dix élèves d’un lycée de Seine-et-Marne ont été exclus durant quarante-huit heures pour avoir organisé le blocus de leur établissement en octobre.  Et ont été obligés de rédiger un devoir sur la réforme des retraites Woerth-Sarkozy...
Lorsqu’il s’agit de réprimer les mobilisations lycéennes, certains proviseurs ne font pas dans la finesse. Dix élèves du lycée Galilée de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) ont ainsi été exclus durant quarante-huit heures de leur établissement pour avoir organisé, le mardi 19 octobre, le blocus de leur établissement contre la réforme des retraites. Une sanction prise sans conseil de discipline. Et qui s’est accompagnée d’une drôle de punition à faire à la maison : un devoir sur la réforme des retraites version gouvernementale…
« La proviseure a décidé de se faire justice elle-même, dénonce Éric Sueur, le secrétaire départemental de la FSU. On ne dit pas qu’il est bien de bloquer les établissements, mais s’il doit y avoir des sanctions, elles doivent être transparentes et pédagogiques. Là, on n’a même pas pu contester les soi-disant preuves. »
Le blocus du 19 octobre s’était accompagné de quelques incidents. Notamment des tags et un incendie de poubelle, qui s’est propagé à une partie du grillage du lycée. Quelques jours plus tard, dix familles ont reçu des courriers d’exclusion. Pour monter son dossier à charge, la proviseure a repéré sur Facebook les élèves qui appelaient au mouvement et s’est également basée sur des vidéos et photographies prises par du personnel du lycée.
« Ce choix est totalement arbitraire et injuste ! réagit Nicolas, élève à Galilée et responsable départemental de la Fidl. Un des élèves a été visé pour être juste monté sur une poubelle ! » Quant aux débordements, ils ont été le fait de jeunes extérieurs à l’établissement, assure Nicolas. « Les organisateurs du blocus, au contraire, ont appelé à la dispersion lorsqu’ils ont vu qu’il commençait à y avoir des violences. »
Des arguments que la proviseure, qui a rencontré samedi dernier une délégation de représentants de la FCPE, de la Fidl et de syndicats enseignants, se refuse à entendre. Pis : elle a exigé des élèves sanctionnés qu’ils rédigent un devoir sur le thème des retraites pendant leurs deux jours d’exclusion (voir ci-dessus). Un questionnaire qui réjouirait Éric Woerth : il associe implicitement – dans la droite ligne gouvernementale – espérance de vie et recul de l’âge de départ, il demande aux élèves de présenter « précisément » la réforme de 2010 ou encore, il invite à disserter sur le lien entre emploi des jeunes et maintien de l’âge de départ en retraite… « C’est une punition orientée, provocatrice, regrette Éric Sueur. Une manière de dire que les jeunes n’ont rien compris et de faire taire toute velléité de contestation. »
Laurent Mouloud

vendredi 12 novembre 2010

SOMMET DU G20 Les opposants dans la rue

LCN



En Corée du Sud, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Séoul, aujourd'hui, pour protester contre la présentation du Sommet du G20.


Plusieurs associations de travailleurs se sont jointes aux manifestants pour l'occasion. Le rassemblement comptait aussi dans ses rangs des étudiants, des personnalités politiques et des activistes internationaux.
Selon les organisateurs, plus de 10 000 personnes ont participé à un rallye dans la capitale sud-coréenne, mais les forces de l'ordre évaluent plutôt ce nombre à 3500.
La présence policière est imposante: plus de 3000 policiers anti-émeute armés de bombes lacrymogènes et de canons à eau ont été déployés sur le terrain pour encadrer les manifestants. Des heurts ont éclaté ça et là, mais aucune arrestation n'a été effectuée.
Les opposants au G20 demandent une redistribution équitable des richesses et une plus grande stabilité des emplois. Ils s'opposent aux accords de libre-échange et réclament le retrait des troupes sud-coréennes d'Afghanistan.
Le Sommet du G20 réunit les 19 nations les plus puissantes du globe et l'Union européenne. C'est la première fois qu'il est présenté en Asie.
(TVA Nouvelles et APTN)



Incidents de Combs-la-Ville : du sursis pour un jeune manifestant

Le Parisien


Un jeune majeur a été condamné mardi à deux mois de prison avec sursis et 13 mineurs ont été mis en examen par un juge des enfants à Melun, en marge de violences lors d'une  lycéenne lundi à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). Lundi, devant le lycée professionnel Jacques-Prévert, des policiers avaient été la cible de deux ou trois cocktails Molotov, sans être blessés.
Les 14 jeunes incriminés avaient pris part à un rassemblement de 60 lycéens devant l'établissement.
Deux jeunes âgés de 15 et 17 ans, qui avaient exhibé devant ce même établissement, vers 9h30 lundi, une «réplique factice de  à pompe en direction des forces de l'ordre», selon la police, ont été mis en examen mardi par un juge des enfants pour «violences en réunion sur agents de la force publique» et «délit d'attroupement armé». Ils font l'objet d'une «mesure de liberté surveillée préjudicielle», selon une source judiciaire.
Les autres mineurs, âgés de 15 à 16 ans, ont été mis en examen pour les mêmes chefs d'accusation. Deux ont été placés sous contrôle judiciaire et les autres ont pour la plupart fait l'objet d'une «mesure de liberté surveillée préjudicielle».
Le jeune majeur a, lui, été condamné en comparution immédiate à «deux mois de prison avec sursis» et à une «obligation de travaux d'intérêt généraux de 100 heures», après avoir «incendié des poubelles» et en avoir «renversé sur les policiers».

lundi 1 novembre 2010

Les flics remettent de l'ordre! 4 villes, 4 témoignages de provocations policières

CLAP33



Lyon

Je voulais vous signaler un incident qui nous a été rapporté par notre secrétaire de syndicat. Il était sur la place Bellecour avant le début de la manif du 19 octobre avec ses collègues pompiers et des groupes de jeunes, quand ils ont assisté à une agression verbale et physique de la part d'individus qui portaient des badges CGT, vis-à-vis d'un groupe de jeunes. Les pompiers se sontinterposés et ont réussi à ceinturer les agresseurs (ce sont des pompiers et ils sont costauds!J. Tant et si bien qu'ils ont eu la surprise de voir ces individus sortir leur carte de police pour se défendre car c'était des flics de la BAC!





Chambéry.

Le 19 octobre à 18 heures avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de robocops (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...

Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange [police] sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent. Remarquable coordination car immédiatement surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe. Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.



Rennes.

Le 20 octobre à 4 heures, environ soixante étudiants de l'IUT Carrières sociales ont bloqué l'entrée du dépôt de bus. 300 conducteurs attendaient. Vers 9h30, les CRS sont arrivés. Après de rapides sommations d'usage, ils ont avancé sur les barrières et les étudiants ont reculé dans le calme et se sont réfugiés vers le bâtiment, encouragés par les conducteurs voulant les protéger. Un fort mouvement de foule s'est alors produit. Les barrières dépassées, les CRS ont continué à avancer. Des CRS ont coincé et matraqué les conducteurs qui n'avaient pas réussi à s'échapper, trois ont pris des coups de matraque. Ils ont gazé tous ceux qui n'avaient pu entrer se mettre à l'abri, beaucoup plus de conducteurs que d'étudiants. Les CRS ont aussi dirigé leurs gaz sur ceux réfugiés derrière la grille d'enceinte. Après des pourparlers entre les instances présentes, et tandis que l'infirmière de la Star prodiguait les premiers soins, les étudiants ont évacué les lieux. Les conducteurs les ont encadrés protégés et applaudis pour qu'ils puissent sortir des lieux sans encombres.

Les conducteurs révoltés par les violences des CRS, se sont réunis en AG. Une grève intégrale a été votée pour la journée, à 95% des votants.



Saint-Denis.

Le 22 octobre, alors que je sortais du travail, j'ai aperçu un groupe de policiers en civil qui contrôlait des jeunes. J'ai vu le policier le plus proche de moi insulter un jeune et lui mettre une claque. J'ai demandé au policier de se calmer. Tout à coup, plusieurs policiers ont surgi derrière

mon dos et m'ont plaqué violemment contre le mur: « Qu'est-ce que t'as? T'es avec eux ? » Jeleur ai répondu que je sortais du lycée où je travaille et leur ai répété qu'ils n'avaient pas le droit de se comporter ainsi. Un des policiers m'a dit alors: « Tu fermes ta gueule », puis il m'a mis une claque pour que je me taise et a continué de m'insulter. Comme je leur ai répété que j'allai témoigner contre leur attitude, l'un des policiers m'a pris par le col et m'a dit: Il Maintenant tu dégages et tu fermes ta gueule.) J'ai retrouvé les trois jeunes contrôlés sur le quai du métro qui m'ont dit qu'ils venaient à peine d'arriver de Gennevilliers pour aller chez le coiffeur à Saint-Denis quand ils ont été violemment contrôlés par les policiers.

Trois églises chrétiennes ont été incendiées dans le nord du Caucase, en Russie

Trois églises chrétiennes ont été incendiées dans le nord du Caucase, en Russie, sans faire de victimes

01.11.2010

Russie: trois églises chrétiennes ont ont été incendiées lundi dans le nord du Caucase. Ces actes de vandalisme n'ont fait aucune victime. La région du Caucase, à majorité musulmane, est victime de violences quotidiennes de la part de groupes islamistes qui veulent imposer la loi coranique (la charia).

TSR