jeudi 30 septembre 2010

Un flic passe à tabac un jeune qu'il harcellait depuis plus de 4 ans : simplement suspendu

Note de combat anarchiste : Juste suspendu pour le moment. Espérons que ce keuf soit mis devant ses actes, avec ses propres méthodes, c'est à dire, un tribunal qui sera de toutes façons trop indulgent comme d'habitude quand l'accusé est un flic. Ce qu'il mérite n'est pas la prison car même pour un flic l'enfermement est à proscrire, mais une simple confrontation (en uniforme) dans une cave de la cité voisine, avec une dizaine de gamins véner armés de barres de fer. Une bonne humiliation!

Le Parisien

JUVISY - VIRY

Un policier suspendu après un passage à tabac

Un brigadier a frappé un jeune, en marge d’un contrôle routier.D’après la victime, le fonctionnaire le harcelait depuis quatre ans.

Plus qu’un dérapage, c’est une bavure caractérisée qui vaut à un policier du commissariat de Juvisy d’être suspendu de ses fonctions. Entendu en garde à vue mercredi dernier, le brigadier a reconnu avoir passé à tabac un jeune de Viry-Châtillon, qui a porté plainte.

Samedi 18 septembre, Anis Feninekh, un jeune homme de 28 ans circule au volant de sa voiture sur la N 7 à Viry-Châtillon quand une patrouille de police croise son chemin.
« Quand la voiture de police s’est approchée, je l’ai reconnu et j’ai compris ce qui allait se passer », témoigne l’autmobiliste, minerve au cou et pansement sur le nez. « Lui », c’est un brigadier du commissariat de Juvisy, avec qui Anis a des relations tendues depuis 2006. Le jeune homme, qui a déjà eu affaire à la justice, évoque un contrôle qui s’était mal passé mais pour lequel il n’avait pas déposé plainte. « Depuis, il me contrôlait sans arrêt. »

Il jette le Coran par terre

Après l’avoir fait sortir de son véhicule, l’agent de police contrôle les papiers d’Anis, en règle, puis procède à une palpation. « Avec un sourire, il m’a dit : Tu kiffes ça, en plus, mais je n’ai pas cédé à la provocation », explique Anis Feninekh. Le brigadier, âgé d’une trentaine d’années, entame alors une fouille du véhicule. Dans une pochette d’un siège, il trouve une invitation de mariage qu’il laisse tomber négligemment. Anis Feninekh la ramasse sans broncher. Le brigadier fouille alors la boîte à gants et y trouve un petit recueil de versets coraniques, qu’il jette également. « Là, je lui ai dit qu’il allait trop loin, et je suis allé ramasser mon Coran. C’est à ce moment-là qu’il m’est tombé dessus. »

Le policier envoie un coup de poing au visage d’Anis, qui tombe à la renverse. Puis il se rue sur lui, un genou sur la poitrine, l’autre sur le bras, et continue de lui assener des coups au visage, tandis qu’un collègue commence à le menotter. « Il y a juste une policière qui lui criait d’arrêter. » Sa veste blanche déchirée, maculée de sang, Anis est emmené en garde à vue pour outrage et rébellion. Sur place, on lui remet aussi une amende pour tapage. Relâché le dimanche soir, le jeune homme sera examiné par un médecin le lendemain, qui diagnostiquera une microfracture au nez, des cervicalgies et une contusion au poignet droit et prescrira huit jours d’incapacité temporaire totale.

Du côté de la police, on souligne que « l’enquête est allée très vite » et que « même si monsieur Feninekh est défavorablement connu de nos services, il a eu la même attention qu’un autre dans cette histoire ». Le jeune homme est en effet sous contrôle judiciaire pour une affaire de vol. « J’ai fait des bêtises, j’ai payé ma dette, souffle-t-il. Ça ne donne le droit à personne de me harceler et de me frapper. »

Louis Moulin pour le Parisien

Les voitures des keufs russes ne sont pas assez cuites sur le dessus...

Jeudi 30 septembre 2010 4 30 /09 /2010 21:00
En signe de protestation, un groupe d’artistes russes retourne des voitures de police
 
Une manière de dénoncer la corruption, monnaie courante en Russie…
 
 
Les membres du groupe dissident artistique baptisé «Voina» ont trouvé une nouvelle manière de susciter le débat sur la corruption… La nuit tombée, par groupe de quatre ou cinq, ces derniers se faufilent près de voitures de police et les retournent sur le toit.
 
Certains membres ne prennent même pas la peine de se masquer, les vidéos de leurs exploits visibles sur YouTube font d’ailleurs étalage de la dextérité et rapidité avec laquelle ils retournent les véhicules de police.
 
 
Une campagne «sérieuse» qui vise à mettre en lumière les problèmes de corruption et d’abus de pouvoir qui sévissent au sein de la police russe.
 
Ce même groupe avait d’ailleurs peint en juin dernier un pénis géant sur le pont-levis de St. Petersburg pour protester contre un forum sur l’économie mondiale.
 
Traduit de l’anglais (The Moscow Times),
Éteignez votre ordinateur, 23 septembre 2010.
 
 

Enfin obligé à faire face à ses actes, un gendarme devant les tribunaux pour le meurtre d'un chauffard en 2009

Le Parisien

Mise en examen

30.09.2010, 07h00

Un gendarme soupçonné d’avoir blessé d’un coup de feu, lors d’une poursuite, un chauffard qu’il estimait mettre en danger ses collègues, en novembre 2009 à Toulouse, a été mis en examen pour « violence volontaire avec arme ». L’usager, âgé de 24 ans, aurait bu et consommé de la drogue.

Après avoir roulé à 160 km/h pour s’échapper et effectué des manœuvres dangereuses, il avait tenté de forcer un barrage quand le militaire a tiré.

mardi 28 septembre 2010

Villiers-le-Bel : Des flics pris pour cible (cot cot cot kodak)

Le Parisien

La police a été une nouvelle fois prise pour cible vendredi soir à Villiers-le-Bel. Cette fois, ce sont les Uteq (unités territoriales de quartier) qui ont été visées vers 18 h 45. Les forces de l’ordre ont dû répliquer notamment à l’aide de leurs Taser. Les altercations se sont terminées par une garde à vue.

Blanc Mesnil : Policiers caillassés

Le Parisien

Plusieurs policiers ont été la cible de jets de pierres après un contrôle routier qui a mal tourné, hier, vers 15 h 30 au Blanc-Mesnil. Une patrouille, appelée en renfort, a permis l’interpellation d’un individu. Aucun blessé n’est à déplorer.

Yvelines: quatre policiers blessés dans un train

Pauv'choux...

Le Parisien

Une violente altercation s’est déroulée vendredi soir dans un train en gare de Mantes-la-Jolie. Des jeunes qui voyageaient sans titre de transport s’en sont pris aux fonctionnaires de la police ferroviaire. Une bagarre a éclaté lors du contrôle des billets. Parmi les sept agents, quatre ont été blessés après avoir reçu des coups.
Trois individus, âgés de 18 et 19 ans, ont été interpellés.

lundi 27 septembre 2010

St-Nazaire / Verdicts du 24 septembre 2010 : 3 condamnations à de la prison ferme

Pagherette

Sur les 6 arrestations:

2 ont été relâchés sans poursuites,

Un mineur est convoqué le 30 novembre.

Restait 3 comparutions immédiates ce vendredi après-midi :

1 agent sncf , 1 Tuyauteur en reconversion , pour les 2 , 2 mois fermes avec mandat de dépôt

1 soudeur STX, 1 mois ferme sans mandat de dépôt

Le tout pour jets de projectiles, attroupement illicite, ivresse sur la voie publique (0,86 g !)

Nous aurions tous pu être dans le box!

La justice à Saint-Nazaire est une justice de classe, aux ordres du gouvernement.

Le procureur Joël Denis, qui avait requis 3 mois fermes pour tout le monde, a laissé entendre que ça servira d'exemple aux gens qui liront les journaux !!!

Les 2 camarades ont quitté le tribunal dans un fourgon de Police qui partait sirène hurlante comme un ultime pied de nez des flics !

Source Codelib.

jeudi 23 septembre 2010

Angoulême: échauffourées entre manifestants et CRS

Tian pour Le Post



A Angoulême, en Charente, ils étaient entre 24.000 et 25.000 personnes à manifester contre la réforme des retraites, indique Sud Ouest.

Après s'être dirigée vers la gare SNCF, une centaine de manifestants a tenté d'accéder aux quais.

Des échauffourées ont alors eu lieu avec les CRS.

Pour disperser les manifestants de la gare, les CRS ont fait usage de gaz lacrymogènes.

Villiers-le-Bel - Une des poucaves se rétracte

Pagherete

Villiers-le-Bel : le témoin clé au procès des émeutiers se rétracte

Christopher B. affirme aujourd’hui avoir fait un faux témoignage à la demande des policiers au procès des tireurs présumés des émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel.

22.09.2010, Le Parisien

C’était le témoin clé du procès des tireurs présumés des émeutes de novembre 2007 à Villiers-le-Bel. Christopher B., qui avait clairement mis en cause deux des cinq accusés dans cette affaire, explique aujourd’hui, par la voix de sa nouvelle avocate, Me Alexandra Hawrylyszyn, avoir fait « un faux témoignage à la demande des policiers et du parquet ».

En juin dernier, quatre hommes et leur complice présumé comparaissaient devant la cour d’assises du Val-d’Oise à Pontoise pour avoir ouvert le feu et blessé 96 policiers lors des violences urbaines qui avaient suivi la mort de deux jeunes dans la collision de leur minimoto avec une voiture de police en novembre 2007.

Lors du procès, Christopher B. avait été le seul témoin à se présenter à visage découvert et ce, malgré les « pressions » et les « menaces » qu’il affirme avoir reçues les mois précédant l’audience. Aux jurés, l’homme avait relaté une conversation entre deux accusés, Adama Kamara et Maka Kante, qu’il aurait entendue en mars 2008. Alors qu’il se trouvait en détention dans le cadre d’une autre affaire, il s’était retrouvé dans les geôles de la cour d’appel de Versailles aux côtés des deux suspects. « Le premier a dit : J’ai tiré sur les policiers, mais ils n’ont pas de preuve, on va sortir bientôt. Le second : Je vais dire que j’étais à la mosquée. Ça va passer tranquille », avait déclaré Christopher B. à la cour.

L’avocat des condamnés réclame leur remise en liberté

Au départ, c’est lui qui prend contact avec le procureur pour relayer « les bruits de couloir entendus en détention, espérant percevoir une récompense pécuniaire », relate son avocate. « Ensuite, on lui a demandé de faire un faux témoignage en échange de sa remise en liberté et d’autres promesses, comme celle de récupérer son permis de conduire », poursuit son conseil qui compte déposer plainte pour subornation de témoin. Selon elle, son client a bel et bien croisé les deux accusés mais « les propos ont été déformés par les policiers ». L’un des deux mis en cause aurait ainsi dit « Ils disent que j’ai tiré alors que c’est même pas vrai, j’étais à la mosquée », rapporte-t-elle.

C’est l’annonce du verdict, de trois à quinze ans de prison ferme, qui aurait ébranlé le témoin. « Il a pris conscience qu’il fallait que vérité soit faite », poursuit Me Hawrylyszyn.

Un revirement qui a l’effet d’une bombe pour la défense. Me Patrick Arapian, qui défend trois des cinq condamnés, a décidé de demander leur remise en liberté. Aujourd’hui, quatre accusés dorment toujours en prison dans l’attente d’un nouveau procès en appel. « C’est l’ensemble de l’instruction qui est entachée. S’il y a eu des pressions sur Christopher B., cela nous amène à nous interroger aussi sur les déclarations des témoins sous X », confie Me Arapian.

Des propos démentis par la procureur de la République, Marie-Thérèse de Givry. « Christopher B. a dit ce qu’il avait à dire sans aucune pression », affirme-t-elle, ajoutant que son témoignage n’était « pas essentiel ». « Il n’a fait que rapporter des propos, ce n’est pas un témoin direct », conclut la magistrate. La police judiciaire de Versailles, qui s’était occupée de cette enquête, n’a pas souhaité faire de commentaires.

Rentrée fliquée

La dépêche

Les ministres de l'Intérieur Brice Hortefeux et de l'Éducation nationale Luc Chatel ont installé hier matin, au lycée de la Mare Carrée de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), la première des 53 « policiers référents » prévus sur le territoire. Non sans mal.

Fenouillet, Haute-Garonne, mai 2009, un élève de 5e du collège agresse sa prof de math au couteau. Dans un état grave, l'enseignante doit être hospitalisée. Un an plus tard en Aveyron, un élève de CM2 gifle son institutrice ; quelques semaines après, un instituteur est frappé par le frère d'un élève en Lot-et-Garonne… Mais de toutes les agressions commises à l'école lors de la dernière année scolaire, ce sont celles de deux lycéens, l'une au cutter à Vitry-sur-Seine, l'autre au couteau et à la batte de base-ball à Thiais qui feront date.

Pourtant, depuis octobre 2009, le ministre de l'Éducation nationale a mis en circulation les équipes mobiles de sécurité - en Midi-Pyrénées, elles interviennent dans 430 établissements scolaires de la région. Mais cela ne « suffit pas » estime Luc Chatel qui veut éviter la contagion après les événements survenus en région parisienne. Ainsi en avril dernier, il lance les États généraux de la sécurité à l'école et déclare le niveau de « tolérance zéro ». Les chiffres de la violence scolaire (physique) ne sont pas à la hausse (-10 % par rapport à 2008) mais selon les études produites, notamment par l'Observatoire européen de la violence à l'école, les faits sont eux beaucoup plus graves. Un diagnostic de sécurité est lancé et des « policiers référents » annoncés dans 53 établissements « sensibles ».

Deux ministres accueillis par des insultes et des cris

Hier, le pas a été franchi. Non sans mal. Le premier « policier-référent » promis par le gouvernement aux établissements sensibles a été installé au lycée de la Mare Carrée à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) sous les huées. À l'arrivée du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et du ministre de l'Education nationale Luc Chatel, les élèves et des représentants de la Fidl (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), regroupés devant les grilles de l'établissement, ont lancé des insultes et des cris. Pour protester contre la mise en place de ce policier référent (lire ci-dessous), l'un des 53 installés depuis la rentrée dans toute la France, une vingtaine de professeurs (sur 80, ndlr) ont décidé de se mettre en grève toute la journée. Dans un communiqué, le Snes-FSU Créteil explique ne pas accepter « que le gouvernement stigmatise » et « instrumentalise » ce lycée « pour une opération qui relève de la communication politique ».

« Ce n'est pas l'arrivée du bâton »

Éric Debarbieux est universitaire, spécialiste de la violence en milieu scolaire. C'est lui qui, à la demande du gouvernement, a préparé les « États généraux de la violence à l'école ».

D'où vient l'aggravation des faits de violence scolaire ?

L'école est loin d'être à feu et à sang ! Les faits graves se concentrent dans environ 10 % des établissements, particulièrement en collège et en lycée professionnel, surtout en zone urbaine sensible. La violence à l'école est en fort lien avec l'exclusion sociale. Cependant elle n'est pas que cela : bien des établissements « sensibles » arrivent à la contenir, à la prévenir grâce à des équipes adultes stables et soudées, un leadership clair du chef d'établissement, le refus des classes « ghetto » qui redoublent l'exclusion sociale, un travail de lien avec les parents… Par ailleurs, il faut noter qu'un des éléments préoccupants de la violence scolaire depuis une dizaine d'années est qu'elle est de plus en plus « antiscolaire », prenant parfois pour cibles les représentants du monde vécu comme « extérieur » : les enseignants, les personnels. Ces faits sont rarement des faits de violence paroxystique, celle-là très médiatisée. Il s'agit essentiellement de petites agressions répétées, la plupart verbales, de bousculades, de bagarres entre pairs.

La présence de policiers référents est-elle une réponse pour les établissements qualifiés de « sensibles » ?

Soyons nuancés, loin des caricatures qui voient dans tout agent un SS en puissance ou à l'inverse qui attendent tout de la force publique. Cela peut sans doute être un élément de réponses, si cette mesure est prise dans une politique globale de l'établissement et surtout si l'on n'entend pas faire jouer au policier le rôle de seul garant de l'ordre. La violence à l'école est autant un problème pédagogique qu'un problème d'ordre public. Elle ne peut être l'affaire d'un seul « spécialiste », fut-il policier. Cette mesure n'est d'ailleurs pas l'arrivée du « gros bâton » répressif dans l'école, mais une profonde mutation de ce que pourrait être un travail efficace d'une police qu'il faut bien appeler de proximité, en prise directe avec un quartier, des partenaires, les jeunes eux-mêmes.

Le chiffre : 85 %

Le ministre de l'Intérieur a rappelé hier que « 85 % des violences et actes de petite délinquance étaient commis par des élèves au préjudice d'autres élèves ».


« Les caïds ne sont pas à l'école, ils sont dans la rue »

Au lycée de La Mare Carrée, élèves et professeurs ont accueilli hier Sylvie Pinsard, leur premier « policier-référent » avec un sentiment mitigé. « C'est ridicule » et « ici ça l'est d'autant plus car notre lycée n'a pas de problème », déclare Laetitia, 14 ans, élève de seconde. Selon Marouane Ettazi, élève de 20 ans en BTS, « la police ne sert à rien ici » car « la plupart des caïds ne sont pas à l'école, ils sont dans la rue ». Les enseignants ne sont pas en reste. Pour Véronique Verdier, professeur de mathématiques, « c'est bien qu'il y ait un partenariat avec la police, il existe déjà » et le « commissariat est à 100 mètres ». Mais « là, le problème c'est le symbole de la police armée à l'intérieur de l'établissement », c'est « stigmatisant », affirme-t-elle.

« Je n'ai pas eu de formation spécifique, je suis policière » mais « depuis un an je travaille auprès des collégiens dans différents établissements du secteur », « je suis habituée », raconte timidement Sylvie Pinsard, grande femme blonde de 37 ans, mère de deux enfants, portant son arme de service à la ceinture. Ce « brigadier chef » estime que son « rôle » au sein du lycée de Moissy-Cramayel mais aussi dans un collège voisin de Savigny-le-Temple sera avant tout de faire de la prévention, « une demi-journée par semaine » dans chaque établissement, tout en « échangeant avec professeurs et élèves », dit-elle.

mercredi 22 septembre 2010

Liège (Belgique) : 7 voitures de police démolies à la barre de fer

Pagherete

Un Serésien détruit 7 voitures de police à la barre de fer

RTL.be, lun 20 sep.

Qu’est-il passé par la tête de Peter N., dimanche soir ? Ayant un "contentieux" avec la police, il s’est vengé en dégradant la porte d’un commissariat à coups d’extincteur, puis a vandalisé des voitures de police.

Peter N. a vu rouge, dimanche soir à Liège. Cet habitant de Seraing a tenté de démolir la porte du commissariat de police de la rue Darchis, peu après 19 heures, et a brisé plusieurs vitres avec son extincteur. L’individu a pris la fuite mais n’en avait pas fini avec la police. Il s’est rendu à l’hôtel de police de Liège devant lequel il a dégradé sept véhicules d’intervention avec une barre de fer, démolissant notamment pare-brise et rétroviseurs.

Il a été appréhendé sur place et a déclaré qu’il avait agi de cette manière parce qu’il avait un "contentieux" avec la police de Seraing. Il a précisé qu’il n’avait pas pu s’en prendre aux voitures de police à Seraing parce que les véhicules se trouvaient dans une cour fermée. Cet homme, Peter N., originaire de Seraing, a été mis à la disposition du parquet de Liège.

mardi 21 septembre 2010

Braquage de fourrures : 600.000 euros pour la police, à peine 50.000 pour les organisateurs

Le Parisien (S. Sellami)


SEINE SAINT DENIS
Aubervilliers : un gang dérobe 600 000 € de fourrures


A quelques semaines des fêtes de fin d'année, un gang de voleurs a décidé de prendre les devants en dérobant pour 600 000 € de fourrures et de vestes en cuir à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Les faits se sont déroulés, dans la nuit du 17 au 18 septembre. Quatre hommes, particulièrement bien renseignés, se sont rendus, vers 1 h 30, devant l'entrée d'une société de location de box, implantée boulevard Félix-Faure.


Les quatre inconnus, munis des codes d'accès se sont présentés avec un camion devant la porte d'un des boxes. Les voleurs ont ensuite mis la main sur près de 2 500 manteaux en fourrure et vestes en cuir avant de quitter rapidement les lieux.


Les enquêteurs du service départemental de police judiciaire ont été saisis de l'affaire.

Note de combat anarchiste : les fourrures qui coutent cher sont mises à prix par des crevures qui vendent cher la mort. Plus c'est mort, plus c'est tendancieux et choquant (mais complètement légal) et plus ça coûte cher. Encore une fois ne pas accepter le prix fixé pour des objets qui ne sont qu'objets.Ces prix ce sont des gens qui les fixent sans jamais demander ton avis. De toutes façons comme l'argent est une valeur factice... Donc retenez : ce sont les riches qui fixent les prix des objets, ce sont les riches qui entretiennent le phénomène de rareté dans le commerce, phénomène qui a complètement disparu pour la musique et le cinéma par exemple avec la copie numérique à volonté sans altération du produit original, exit les collectors, exit les collections de merde, l'art et la passion sont morts, le spectacle aussi. Oui le spectacle, celui là même qu'on devait payer avant, nous supplie aujourd'hui pour cause de banqueroute. Le spectacle théâtralisé, la grande supercherie qu'est la vie qu'ils fabriquent (*) n'a plus de force. Cette mascarade est pliée et écrasée par de nombreux petits détails, comme, comme... euuuh comme ce site internet, qui relate les choses simplement sans spectacle, sans en ajouter (à part des remarques personnelles et limite "de comptoir"). Le spectacle est mort! Descendons dans la rue pour jouer la comédie (ah oui c'est vrai vous le faites tous les jours - et non pas moi!! je suis un ours en hibernation 4 saisons sur 4), mais pour une fois ayons conscience que tout n'est que spectacle et comédie.

(*) La vie qu'ils fabriquent, leurs règles du jeu, leurs punitions, leurs méthodes truandées... La vie qu'ils voudraient qu'on accepte de vivre sans sourciller, en fermant sa gueule et en fournissant la vaseline. Mais oh dites! On peut aussi ne pas être d'accord avec tout ça! Parait qu'on est en démocratie (techniquement)...

lundi 20 septembre 2010

Les flics dans les lycées, rien de nouveau sous le soleil

http://s1.lemde.fr/image/2010/09/20/546x273/1413766_3_8ddb_sylvie-pinsard-brigadiere-de-police-dispose.jpg

Les ministres de l'intérieur Brice Hortefeux et de l'éducation nationale Luc Chatel ont installé lundi matin, au lycée de la Mare-Carrée de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), la première des 53 "policiers référents" prévus sur le territoire. La jeune femme, Sylvie Pinsard, brigadière de police, s'est déjà présentée dans certaines classes de l'établissement et prendra ses fonctions effectives vendredi, a-t-on appris sur place. Elle dispose d'un bureau dans le lycée, où elle tiendra une permanence hebdomadaire.

Les deux ministres, après l'avoir rencontrée, ont participé à une réunion, à huis clos, "avec la communauté éducative sur le rôle d'un policier référent", a indiqué M. Chatel à la presse à l'issue de la réunion. Il s'agit d'obtenir "une meilleure coordination entre l'éducation nationale et les services de police et de gendarmerie", a-t-il ajouté.

Parallèlement, les chefs d'établissements ont reçu "une nouvelle formation de tenue de classe et de gestion de crise", a ajouté le ministre de l'éducation nationale, porte-parole du gouvernement. Quant à M. Hortefeux, il a relevé que l'"objectif" de cette installation visait à "garantir la sécurité dans les établissements, aussi bien celle des élèves que celle de la communauté éducative". Le ministre de l'intérieur a rappelé que "85 % des violences et actes de petite délinquance étaient commis par des élèves au préjudice d'autres élèves".

Pour Didier Fischer (PS), président de la commission lycées au conseil régional d'Ile-de-France, MM. Chatel et Hortefeux "se sont livrés à une opération de communication […] alors qu'élèves, professeurs et personnels des établissements vivent une rentrée scolaire catastrophique, marquée par les suppressions de postes d'enseignants et la réforme dite de mastérisation".

Feu au centre de rétention de Bobigny

AFP, 16/09/2010

Un incendie a eu lieu ce matin dans une partie du Centre de rétention administrative (CRA) de Bobigny, où se trouvaient 49 étrangers, a annoncé la préfecture de Seine-Saint-Denis dans un communiqué. L’incendie avait pour origine un matelas qui avait pris feu. Aucun retenu n’a été blessé. Sept policiers ayant procédé à l’évacuation des étrangers étaient hospitalisés jeudi après-midi, après avoir inhalé du monoxyde de carbone.

Seize retenus ont été maintenus dans le CRA de Bobigny, dans une partie du centre non touchée par l’incendie. Quinze autres ont été libérés par les préfectures en charge des procédures d’éloignement, dans la mesure où ils se trouvaient en fin de période de rétention sans avoir été reconnus par leurs autorités qui n’ont pas délivré les laissez passer consulaires. Enfin, trois retenus ont été libérés à la suite d’une demande d’asile présentée pendant leur rétention.

Un gendarme tabassé dans sa gendarmerie

Un gendarme roué de coups par des “plaignants” (Le Dauphiné Libéré)

Samedi matin, à l’accueil de la brigade de gendarmerie de Saint-Marcellin. Trois personnes un homme de 22 ans, sa petite amie, âgée de quatorze ans et demi, et la mère de l’adolescente se présentent au guichet : confrontées à des conflits familiaux, ils veulent déposer une plainte.
Sauf que le jeune gendarme qui se trouve alors derrière le comptoir leur demande plus de détails sur les tenants et les aboutissants de l’“affaire”. Il pose une série de questions qui finit manifestement par excéder les “plaignants”.
Ceux-ci auraient alors haussé le ton, disant au militaire que s’il ne voulait pas prendre leur plainte, ils iraient la déposer ailleurs. En partant, la jeune fille aurait fini par insulter le gendarme, lequel est aussitôt sorti de derrière son guichet et l’aurait suivie dans la cour jusqu’au portail pour la faire entrer de nouveau et s’expliquer. Il l’a retenue par l’épaule, ce que n’a apparemment pas supporté son petit copain : ce dernier aurait étranglé le gendarme par-derrière avec son avant-bras, le faisant chuter au sol, et le militaire aurait alors été roué de coups par les trois personnes, notamment à la tête.
Alertés par les éclats de voix, ses collègues sont rapidement intervenus et l’ont dégagé. Ils ont aussi interpellé les deux adultes, l’adolescente parvenant à partir. Elle est revenue dans l’après-midi et a rejoint sa mère et son petit ami en garde à vue. Souffrant de problèmes de santé, elle a cependant été laissée libre dans la soirée.
Présentés hier matin au parquet de Grenoble, le jeune homme et sa “belle-mère” font l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Grenoble, le 13 octobre prochain. L’adolescente, elle, devrait être prochainement convoquée devant le juge des enfants.
Le gendarme, quant à lui, a eu la clavicule cassée et souffre d’une entorse cervicale, d’une autre à la cheville et de multiples contusions. Il fait l’objet d’une incapacité totale de travail de 21 jours.

Le policier et le pékin

«La police est une chose si abominable que les Turcs préfèrent la peste, et les Anglais des voleurs.»
Champcenetz.
 
Dans notre société démocratique, il n’y a pas que des citoyens paisibles. Avec la crise économique, et le chômage qui fait des ravages, de nombreux jeunes choisissent de s’engager dans l’armée, faute de disposer d’un diplôme important ou d’une formation professionnelle leur permettant de trouver un bon travail. D’autres, qui n’ont peut-être jamais eu l’intention de succomber au salariat classique, choisissent l’institution policière, une fois l’indispensable baccalauréat en poche. Bien sûr, ceux-là ne sont guère mieux payés qu’un fonctionnaire ordinaire, mais ils ont la sécurité de l’emploi. Ce n’est pourtant pas le plus important : une fois revêtus de l’uniforme des défenseurs de l’ordre public, les hommes et les femmes qui se sont engagés dans cette voie ont le sentiment de disposer d’un pouvoir quasi discrétionnaire. Ce qui les rend tout à la fois fiers de leur condition, et en mesure d’en remontrer à quiconque serait censé se situer hors des lois d’une République dont ils sont prêts à abandonner peu à peu les principes démocratiques. Le type de rapports établis entre le policier et le pékin ordinaire est à sens unique. Le policier parle, et le bon citoyen se doit d’écouter sans broncher. Il faut opiner et se satisfaire des conseils prodigués par le fonctionnaire en uniforme. Trop souvent, les échanges n’ont rien d’amical, et les ordres sont bien plus aboyés que simplement transmis. Le policier, et sa collègue féminine, ont appris, dès l’école de police que le pékin doit le craindre. Ce qui constitue une assurance contre cette possible rébellion du civil, constamment agitée par la hiérarchie policière. C’est ainsi que le policier est conditionné pour être très sensible au comportement de quiconque paraît s’opposer à ses injonctions. Cette inquiétude permanente, qui lui est inculquée, le conduit à porter plainte plus souvent qu’il n’est nécessaire pour outrage envers sa précieuse personne, suite à une parole supposée déplacée. De même, il lui est possible de poursuivre en justice pour rébellion si sa brutalité verbale, ou physique, entraîne une réaction étonnée de la part de celui qui n’avait rien demandé. Quand ce n’est pas l’accusation majeure d’incitation à l’émeute. Surtout, ne pas parler de convivialité à un policier. Soit il ne connait pas le mot, soit il estime avoir été injurié, considérant qu’il a été visé par une formule trop lourde de sens à son gré. Persuadé de représenter la loi, et même dans la nécessité de faire appliquer des lois qui n’existent que dans son imagination fertile, le policier est droit dans ses bottes. Jamais il ne permettra à un civil, toujours considéré comme un possible délinquant de lui tenir la dragée haute. On ne doit pas pouvoir contredire un policier, faute de quoi les institutions du pays seraient en péril. Il en va ainsi d’une institution dont les fonctionnaires veulent nous persuader qu’ils sont les représentants de la plus belle démocratie du monde. Les jeunes fonctionnaires, qui sortent des écoles de police ont appris qu’ils sont différents du reste de la population qu’ils sont chargés de contrôler. Ce qui les rend arrogants et incapables de supporter le dialogue.
 
Il va de soi que la police n’a jamais été constituée d’enfants de cœur mais il faut bien constater que les rapports police/citoyens ne font que se détériorer. Il est vrai que les uns et les autres n’utilisent pas le même langage ou, tout au moins, le même vocabulaire. Face à un intellectuel, le policier ordinaire se sent tellement stupide que cela peut le rendre vulgaire. Dans le jargon policier, chaque mot ressemble à un ordre impératif qu’il faut sur tout bien se garder de ne pas prendre au sérieux. Lorsque l’on se considère comme le régulateur d’une société risquant de partir à la dérive, il faut bien que se manifeste un minimum d’autorité !
 
Faute de quoi, où irions-nous ? C’est à ce niveau de réflexion que se situent deux questions essentielles :
— Est-il possible de vivre harmonieusement sans police ? 
— Les policiers seraient-ils en mesure d’exercer leur activité s’ils ne bénéficiaient que de pouvoirs limités ?
 
À cette double interrogation, il est possible de répondre par une autre question : la société a-t-elle besoin d’être mise constamment sous haute surveillance ? De façon modérée, il est possible de dire que, lorsque le policier cessera de considérer ses concitoyens comme des «individus», le climat social ne pourra que s’en trouver amélioré. Si cela pouvait être envisagé, le défenseur de la veuve et de l’orphelin aurait changé de nature. Pourtant, à aucun moment, le serviteur de l’ordre public ne peut imaginer qu’il fait partie de la communauté des citoyens. Bien sûr, il paraît semblable à ceux qu’il côtoie, hors du service, mais ses tuteurs, en école de police, n’ont cessé de lui expliquer qu’il se doit d’être policier 24 heures sur 24. D’où cette raideur obligée, qui le fait considérer comme un être insensible. Il est peut-être marié, et père d’adorables enfants, mais nous croyons savoir qu’à l’intérieur du foyer familial, les rapports ne sont pas vraiment ce qu’ils devraient être. Mentalement, le policier ne sort jamais de son commissariat et offre à ses proches ce visage revêche qui le fait reconnaitre immédiatement par ceux qu’il croise dans la rue. Même en civil, tout dans son comportement révèle le policier, toujours aux aguets, constamment méfiant, prêt à bondir sur une proie possible. D’où cette difficulté à communiquer paisiblement avec ceux dont il est chargé d’assurer la sécurité.
 
Le statut du policier ne peut que conduire l’homme (ou la femme) en uniforme à se sentir étranger dans le pays qu’il est chargé de contrôler. Pourquoi en irait-il différemment lorsque, de retour à la maison, il se dépouille de sa livrée ? D’où sans doute le nombre de divorces, même si les deux membres du couple sont également serviteurs de l’ordre. D’où également les suicides fréquents au sein du corps policier. Pour ceux-là, il faut bien admettre qu’ils ont peut-être pris conscience de leur appartenance à l’espèce humaine avec, peut-être, la désespérance de ne pouvoir s’y comporter convenablement, vue l’activité professionnelle qu’ils ont choisie. Étant désormais irrécupérables pour la police et, dans le même temps, rejetés aussi bien par leurs proches que par leur entourage, ils peuvent décider de se supprimer. Dommage. S’ils s’étaient efforcés de rester à leur poste, peut-être auraient-ils pu convaincre leurs collègues de rester d’authentiques gardiens de la paix…
 
Dans les pays, dits de civilisation avancée, il est étonnant de constater le poids représenté par les forces de l’ordre. Déjà, utiliser ce terme de «forces de l’ordre» pourrait signifier qu’il y aurait désordre à craindre en permanence, à moins qu’il ne soit déjà installé. Ce qui nécessite de surveiller étroitement une population réticente à respecter les édits. D’où cette attention particulière portée aux policiers et aux gendarmes par des gouvernements pas toujours persuadés de leur légitimité. C’est là un constat qu’il est difficile de nier : moins un pouvoir est populaire, plus les hommes en arme chargés de le défendre sont nombreux. En ne nous intéressant qu’aux pays où la démocratie est censée être parfaite, les effectifs sont plutôt édifiants. Si l’on ajoute aux policiers et aux gendarmes, les polices municipales, les polices semi-privées comme celles de la SNCF et des transports en commun, sans oublier les douaniers, nous arrivons à un total de quelque 300'000 hommes (et femmes) habilités à jouer de la matraque et, le cas échéant, à ouvrir le feu. Soit environ 2% de la population de ce pays. La France est donc placée sous la haute surveillance d’une infime minorité de mercenaires disposant, par délégation, de pratiquement tous les pouvoirs sur les pékins. Y compris de tuer, en «légitime défense». Même si la peine de mort a été abolie en octobre 1981.
 
Ce serait une erreur de négliger l’existence d’une armée professionnelle forte de 250'000 hommes (et femmes), fréquemment missionnée sur des territoires extérieurs ; dont certains chefs n’hésitent pas à susurrer, à l’occasion, que l’ennemi n’est pas forcément aux frontières. D’où cette réflexion allant de soi : l’armée serait également apte à combattre l’ennemi intérieur. Ce que le général de Gaulle avait déjà envisagé, en mai 1968. Comme il n’y a pas de limite, en matière répressive, n’oublions pas que les 175'000 salariés des sociétés privées de sécurité sont parfaitement aptes à servir de supplétifs, si cela devait s’avérer nécessaire. Notre société démocratique est donc bien encadrée — à l’excès même. Peut-on dire que nos libertés fondamentales sont menacées par l’existence de ces cohortes armées ? Sans aucun doute ! Ce qui signifie clairement, quel que soit leur uniforme et leur autorité de tutelle, que tous ceux-là n’hésiteront jamais à utiliser les pires moyens pour protéger leurs maîtres du moment. Au nom d’un certain ordre, le pékin restera toujours un délinquant potentiel aux yeux du policier !
 
Maurice Rajsfus 
Éditorial des numéros 41, 42 & 43 (juin-octobre 2010)
du bulletin d’information anti-autoritaire Que fait la police ?

Choupinet municipal renversé par un quad monté par un dangereux môme de cité

Le Parisien

Aubagne: le pilote du quad qui a renversé un policier interpellé

Le pilote du quad qui a renversé et blessé un policier municipal, samedi à Aubagne (Bouches-du-Rhône) à l'occasion d'un mariage, a été placé en garde à vue, dimanche.

Connu des services de police, l'homme, est âgé d'une vingtaine d'années. Il faisait partie des invités à la cérémonie, célébrée au centre-ville de la commune avec un long cortège de voitures et de motos.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il semble qu'il n'ait pas supporté les injonctions des policiers municipaux réglant la circulation.

Un motard, qui avait également tenté de renverser un des policiers, a été placé en garde à vue après son interpellation dimanche matin.

La victime, qui souffre de plusieurs contusions et hématomes, est sortie de l'hôpital dimanche, selon la même source.

Montpellier: un policier mis en examen pour "violence avec arme"

Midi Libre 
Le policier tire sur un individu armé d'un couteau

Publié à 13 h 20 (19 sep 2010) - Mis à jour à 20 h 55 - Un policier de la brigade anti-criminalité de Montpellier, qui a blessé samedi au bas ventre un homme de 30 ans lors d'une interpellation, devait être mis en examen dimanche dans la soirée pour violence avec arme.

Le policier, entendu dans la matinée par les services de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), ne devrait pas être placé sous contrôle judiciaire, a précisé Bruno Bartocetti, coordinateur régional du syndicat Unité SGP Police. Son collègue, présent sur les lieux, a également été entendu dimanche par l'IGPN, sans être déféré au parquet.

Selon la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), les faits sont survenus samedi vers 22 h dans les quartiers ouest de la ville. Les
deux fonctionnaires de la brigade anti-criminalité sont alertés par l'habitant d'une résidence qui vient de surprendre un homme en train de crever les pneus du véhicule de sa femme, avec laquelle il est en instance de divorce, a dit Bruno Bartocetti. Arrivé sur les lieux, il trouve l'homme réfugié dans un local à poubelles. Ce dernier se serait alors jeté sur eux, selon le syndicaliste.

« Il y a eu un corps à corps. Le policier a réussi à mettre l'individu au sol. C'est alors que l'individu, de forte corpulence, a sorti un couteau et a tenté d'atteindre notre collègue au niveau du thorax. Le deuxième policier a sorti son arme et a tiré, blessant l'individu à l'abdomen », a-t-il poursuivi.

Estimant que c'était « un cas de légitime défense », Bruno Bartocetti s'est dit « choqué et scandalisé » par la mise en examen. Les jours de l'homme, hospitalisé au CHU de Montpellier, ne seraient pas en danger, a ajouté la DDSP.

Le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier a été saisi.

dimanche 19 septembre 2010

Montpellier : quand la BAC passe à l'action

Le Figaro

L'IGPN entend un policier de Montpellier (AFP)19/09/2010

Un policier de la brigade anti-criminalité de Montpellier était entendu par les services de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) après avoir blessé un homme samedi soir, a-t-on appris auprès de la direction départementale de la sécurité publique.

Les jours de l'homme, âgé de 30 ans, blessé au bas ventre et hospitalisé au CHU de Montpellier, ne seraient pas en danger, selon la même source.

Les faits sont survenus samedi vers 22H00 dans les quartiers ouest de la ville. D'après les premiers éléments de l'enquête, l'homme, qui rôdait dans une résidence, aurait agressé un habitant venu à sa rencontre. Alertés, deux fonctionnaires de la BAC se rendent sur les lieux. L'homme se serait alors réfugié dans un local à poubelles et aurait menacé un policier avec un couteau, incitant son collègue, le jugeant en danger, à tirer sur l'individu. Le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier a été saisi.

samedi 18 septembre 2010

Une petite victoire contre les violences policières

Nîmes : Un militant de la CNT relaxé
 
Mis en cause pour des violences sur une policière lors de la manifestation du 1er-mai 2009, Pascal L…, un militant de la CNT (Confédération nationale du travail) a été relaxé au bénéfice du doute par le tribunal correctionnel de Nîmes.
 
Mis en cause pour des violences sur une policière lors d’une manifestation du 1er-Mai 2009, Pascal Laborne, un militant de la CNT, a été relaxé hier au bénéfice du doute. «C’est un énorme soulagement, a déclaré Pascal Laborne présent lors du délibéré. Maintenant j’ai envie d’oublier cette période. Je vais enfin pouvoir me consacrer à ma petite famille. Cela a été très long entre les reports d’audience et le complément d’enquête qui avait été ordonné. Et je regrette que cette vidéo n’ait pas été retrouvée. Était-ce de l’acharnement contre un militant de la CNT ? C’est possible. En tout cas, je reste un militant et je continuerai à manifester avec la CNT.» 
 
Leur presse (Midi Libre), 16 septembre 2010.
 
 

Un policier mis en examen pour corruption

Le Figaro

Aix : un policier accusé de corruption

Un policier des Bouches-du-Rhône a été mis en examen pour "corruption passive, extorsion de fonds et trafic d'influence" en fin de semaine, a-t-on appris de source judiciaire. Agé de 38 ans, le gardien de la paix, affecté à Aix-en-Provence en sécurité publique, est soupçonné d'avoir proposé des interventions dans un dossier d'atteinte aux biens contre le versement de sommes d'argent.

L'enquête, confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), a permis de retrouver sur lui les billets numérotés que sa "victime" disait lui avoir remis, rapporte le quotidien La Provence dans son édition de samedi. Le policier a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer son métier. Il s'agit du troisième policier mis en cause dans les Bouches-du-Rhône dans une affaire de corruption depuis le mois de juin.

Le Feu Au Village

Le feu au village
Contre la guerre aux pauvres dans le Nord-Est de Paris
Non-Fides, vendredi 17 septembre 2010


Il se trouve que la mairie de Paris veut nous civiliser. Ça tombe bien, nous on veut en découdre avec elle et tous ceux qui participent au triomphe de la civilisation, avec ses valeurs et sa morale cadenassée par le fric, ses flics et ses avant-gardes culturelles, militaires et politiques. Par le biais de ses artistes, la ville voudrait nous faire croire que cette vaste cage qui nous sert de monde est un havre de liberté et d’harmonie. Elle pose la création artistique comme un moyen d’exorciser les tensions sociales pourtant bien présentes. On nous avait déjà vendu le foot, la politique et la religion pour nous calmer, pour servir d’exutoire à la guerre sociale. Ouais, mais non. On préfère encore faire exploser les stats des voitures cramées et poser la conflictualité en acte comme seul rapport au système.

A vrai dire, la création en soi ne nous pose pas de problème, mais sa récupération et son utilisation par le pouvoir, oui. Il s’agit alors d’aseptiser et de nettoyer les quartiers destinés à accueillir les nouveaux riches, les classes moyennes et autres populations plus solvables, avec leurs belles gueules et leur sale pognon.
Ça marchera pas.

Belleville est en train de devenir un zoo où les bobos peuvent se promener à loisir dans les rues taguées où ce que l’on considère ailleurs comme du vandalisme est ici transformé en marchandise rentable économiquement et électoralement, en art officiel ; où les artistes sponsorisés par la mairie peuvent faire croire à un semblant de différence et de contestation citoyenne (imagerie gauchiste et appel au vote favorable à la mairie) ; où les éducateurs de quartier présentent une image plus douce que la flicaille en uniforme pour mettre un voile doré sur sa présence quasi-permanente et son sale travail. Le cosmopolitisme de la pauvreté est ici présenté aux bobos comme un « élément de décor », comme on exhibe dans un zoo la variété des animaux encagés. En quelque sorte, du tourisme social de proximité, un film de Ken Loach en vrai. La mairie peut ainsi donner à Belleville l’image d’un village paisible de mixité sociale.
Mais foin de tout cela ! Nous avons retenu de la mixité sociale qu’elle n’était que guerre aux pauvres.
Nous, les animaux de ce zoo, nous ne voulons que grignoter les barreaux et brûler la cage.

De fait, la mairie cherche par divers moyens à virer les pauvres et les indésirables des rares quartiers de la ville-musée où ils survivent encore : occupation policière, augmentation du « coût de la vie » (comme si la vie et l’argent étaient liés), rafles de sans-papiers, enfermement des plus réfractaires à la loi, tolérance sélective sur la diffusion de la came, contrôles, multiplication des gardes-à-vue pour apprendre à se tenir à carreau où pour provoquer l’exil, mobilier urbain conçut pour conjurer l’oisiveté ; chaises ovales, bancs glissants, cactus sur les rebords, du bitume à en crever, des portes, des murs, des verrous pour les pauvres et des clés pour les riches, des barrières. Le tout sous la protection bienveillante des caméras de surveillance et des vigies citoyennes.
Contrairement à ceux qui ont tout à y perdre, leur fric, leur pouvoir et leurs rôles sociaux, nous entendons fissurer la paix sociale à toute occasion. Nous voulons poser le problème de l’exploitation et de la domination partout où elles existent, de jour comme de nuit. Nous ne voulons plus voir les riches exhiber leur tranquillité au coin des rues, des ateliers de travail et des ateliers d’artistes, dans les bars branchés... Car elle est inséparable de la misère qui l’accompagne et qu’ils essayent de repousser en zone 5 du RER ou sous un pont du périph’.
Nous ne venons pas en paix, la conflictualité et la destruction subversive pour seule catharsis.

Si Belleville est un village, alors sortons les fourches.
Contre les riches, les flics, l’Etat, les politiciens, les agents immobiliers, la guerre aux pauvres, la mairie et ses artistes de boutique.


Quelques relous indomptables,
anarchistes de surcroit.


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Tract trouvé sur http://retourabelleville.blogspot.com

Braquage d'une fabrique de bijoux... à la pelleteuse

Le Post via Le Figaro

Il était 2h 45, ce vendredi matin quand trois malfaiteurs ont dérobé une pelleteuse sur un chantier, avant de s’attaquer à une entreprise de fabrication de bijoux sur la commune de Plessis-Grammoire, dans le Maine-et-Loire.

Selon les gendarmes, lors de ce cambriolage audacieux, de la poudre d'or ainsi que des lingots ont été dérobés.

Le montant du butin n’a pas été révélé.

Les riverains et le propriétaire qui se trouvaient sur place, alertés par le bruit, ont appelé les forces de l'ordre, précise Le Figaro.

Les cambrioleurs n’ont pas attendus l’arrivée des forces de l’ordre, ils se sont enfuis à bord d’une voiture.

Des policiers sont accusés d'avoir menti sur une intervention

Le Monde

Sept policiers de Seine-Saint-Denis sont poursuivis pour avoir monté de toutes pièces, la semaine dernière, un scénario afin d'expliquer une course-poursuite au cours de laquelle l'un d'eux avait été blessé, ont déclaré jeudi 16 septembre des sources proches de l'enquête.

Les policiers ont écopé d'une interdiction d'exercer et sont convoqués au tribunal de Bobigny le 4 novembre pour "dénonciation calomnieuse", et "faux en écriture publique" pour avoir rédigé ou signé de faux procès-verbaux. Trois d'entre eux sont en outre mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné une incapacité de travail n'excédant pas huit jours par personne dépositaire de l'autorité publique", a-t-on appris de source judiciaire.


Mercredi, les sept policiers, parmi lesquels le blessé, avaient été placés en garde à vue par l'Inspection générale des services (la "police des polices"), déférés au parquet de Bobigny puis placés sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention, selon la source judiciaire.

Dans la nuit du 9 au 10 septembre, à Aulnay-sous-Bois, un automobiliste avait refusé d'obtempérer lors d'un contrôle routier qui avait mal tourné : un gardien de la paix avait alors été blessé, puis hospitalisé à Bondy, avaient annoncé les autorités.

Le policier s'était vu prescrire une incapacité totale de travail de sept jours, et l'automobiliste incriminé, prénommé Hocine, avait été arrêté. Le 10, Hocine avait été placé en garde à vue pour refus d'obtempérer et surtout pour avoir percuté le policier en voiture. Mais au fil des heures, la hiérarchie policière s'était rendu compte qu'Hocine n'était pas responsable et que les policiers avaient menti, selon des sources proches de l'enquête.

Intervention du patron de la police pour son fils : les syndicats réagissent modérément

LeMonde

Les syndicats de police se sont déclarés "surpris" après la révélation jeudi par Le Parisien d'une intervention du directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Péchenard, pour éviter en 2009 des poursuites à l'encontre de son fils de 16 ans lors d'une interpellation.

Alliance (deuxième syndicat de gardiens de la paix), par la voix de son secrétaire général, Jean-Claude Delage, a dénoncé "une opération de déstabilisation de la police nationale et du ministère de l'intérieur". "On fait sortir un procès-verbal pour déstabiliser un grand flic", a-t-il ajouté, apportant son "soutien" au DGPN "en tant qu'homme, père et policier" et affirmant que ce dernier n'est pas "homme à vouloir de passe-droit".

Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens), s'est pour sa part dit "surpris" que cette "affaire sorte maintenant" et "par la tournure qu'elle prend". Il a ajouté comprendre le "père qui va chercher son fils au commissariat" et, "à ma connaissance", le DGPN a "présenté ses excuses ainsi que son fils". Pour Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie (deuxième syndicat d'officiers), "s'il y avait eu pression cela se saurait" et "tout le monde était au courant de cette histoire". Lui aussi s'est dit "surpris qu'elle sorte deux ans après".

Le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, serait intervenu en 2009 pour éviter des poursuites à l'encontre de son fils de 16 ans, interpellé à Paris pour état d'ivresse et outrage à agent, affirme jeudi Le Parisien. Le quotidien publie des extraits de deux procès-verbaux et d'une note de service pour appuyer ses affirmations, et souligne que la plainte déposée par un gardien de la paix parisien pour outrage à agent n'a engendré aucune poursuite judiciaire. M. Péchenard avait expliqué lundi qu'il avait demandé à la Direction centrale du renseignement intérieur d'effectuer des vérifications techniques pour identifier l'auteur de fuites dans la presse dans l'affaire Bettencourt.

Comment le fils du patron de la police a échappé aux poursuites

CLAP33

Le patron de la police nationale serait intervenu pour éviter des poursuites à son fils (Le Monde)

Le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, serait intervenu en 2009 pour éviter des poursuites à l'encontre de son fils de 16 ans, interpellé à Paris pour état d'ivresse et outrage à agent, affirme jeudi Le Parisien. Le quotidien, qui publie des extraits de deux procès-verbaux et d'une note de service pour appuyer ses affirmations, souligne que la plainte déposée par un gardien de la paix parisien pour outrage à agent n'a engendré aucune poursuite judiciaire.

Selon le Parisien, le fils du directeur général de la police nationale a été interpellé sur les Champs-Elysées pour conduite en état d'ivresse et outrage à agent dans la nuit du 17 au 18 février 2009 et a été conduit au commissariat du 8e arrondissement de Paris "avant d'être rapidement libéré". D'après un procès-verbal publié par le Parisien, le fils de M. Péchenard aurait notamment dit au brigadier qui l'avait verbalisé pour conduite d'un scooter en état d'ivresse : "Tu fais qu'un métier de con, je vais te muter à la circulation."

LE COMMISSARIAT AURAIT REÇU DES INSTRUCTIONS

"Peu après les policiers sont sommés d'oublier l'évènement et les différentes procédures sont effacées", assure le journal qui cite un extrait d'un rapport interne au commissariat concerné. "J'ai reçu pour consigne de M. (nom masqué) de ne pas placer l'interpellé en GAV [garde à vue], de ne pas aviser la permanence de nuit du parquet, ne pas auditionner le mis en cause (...)", déclare notamment un fonctionnaire de permanence dans ce rapport interne. "M. Péchenard s'est déplacé dans nos locaux pour récupérer son fils", précise-t-il, ajoutant que le directeur de la police nationale a alors rencontré le gardien de la paix outragé seul à seul.

Interrogé par le journal, l'entourage du patron de la police nationale a démenti toute intervention pour faire retirer la plainte ou "enterrer" la procédure. Le quotidien précise que le fils de Frédéric Péchenard encourait deux ans de prison et 7 500 € d'amende pour ce type de délit.

Permis de tuer à Draguignan

La justice bourgeoise avalise les exécutions sommaires
 
On pensait que ce genre de «justice» pour le moins expéditive, était réservée aux dictatures, ou aux pays en guerre, que la France adore sermonner parce que les Droits de l’Homme et bla bla bla… Et bien pas du tout : la cour d’assises du Var a décidé, en partie grâce au zèle d’un avocat général qui se serait bien vu dans l’armée française, d’acquitter le gendarme ayant exécuté un jeune homme en 2008, qui avait osé s’enfuir de la gendarmerie de Draguignan… Mais le gendarme s’est dit «désolé» par tout celà… On pensera à dire la même chose lorsqu’un flic se fera descendre… Pas de justice, pas de paix.
 
Indymedia Lille, 17 septembre 2010.

Répression policière sur le campus de Strasbourg

À l’occasion de la venue de la ministre Valérie Pécresse ce matin du jeudi 16 septembre, environ 150 personnes se sont rassemblées devant le «nouveau patio», bâtiment réservé à ladministration et à la direction comme symbole de puissance de sieur Béretz et de la nouvelle Université De Strasbourg (UDS) privatisée.
 
La première visite de la Sinistre d’État le 5 février 2009, rappelons-le, a donné lieu à une manif de 2000 personnes dont 200 tentant dinvestir par la force le Palais U alors réquisitionné par la police et débouchant sur une dure répression gazage-matraquage-charge. Suite à cela, beaucoup détudiants et personnels venus ce matin à 8h30-9h savaient très bien à quoi sattendre.
 
Des flics en civil, par dizaines, dans toute la zone du patio des Sciences Humaines, la BAC massivement présente, ainsi quune grosse quinzaine de cars de police et gendarmes mobiles dans les rues adjacentes au campus, prêts à intervenir. Daprès les médias, les flics étaient aussi nombreux voire plus que les protestataires, à savoir une grosse centaine.  Pécresse arrive, aussitôt huée et insultée à coups de slogans généraux : «guerre sociale contre le capital», «contre la casse sociale, grève générale», «Pécresse, casse-toi, on ne laissera pas nos facs au patronat», «police partout, justice nulle part», etc.
 
Notons létrange disposition des protagonistes : face au «nouveau patio» que Pécresse est venue inaugurer, un imposant dispositif mais sans surprise de BACceux auxquels font donc front 150 étudiants, profs et personnels. LUNEF se met bien à lavant du rassemblement, devant caméras et photographes, munie dun mégaphone quelle refuse de prêter de temps à autre aux autres étudiants. Tout le corps professoral se positionne à droite et la grosse soixantaine détudiants dont de nombreux radicaux à gauche. Entre les deux, un vide. À gauche, ça scande, ça gueule, ça hue, sans drapeau ni pancarte, sans méga ni sifflets. À droite, mis à part les mégas, troupe funèbre si lon excepte le moment du passage strict de Pécresse. Toute la flicaille se regroupe ainsi sur la gauche, prête à nous contrer.
 
Étant donné le nombre de gens présents, lévènement reste une victoire politique pour nous. Malgré le peu daffluence, suite pourtant à un tractage et affichage massif, nous sommes malgré tout cette centaine de protestataires. De fait, nous ne comptons que sur nos propres forces et scandons, faisons du bruit, huons, nos voix portant sur tout le campus. Tandis que nous voyons Béretz-le-Président et Pécresse prendre leurs petits fours à létage derrière de grandes baies vitrées…
 
Les étudiants prennent alors linitiative de se regrouper en lignes, au coude à coude, pour beaucoup masqués, ce très rapidement, et tentent de marcher sur le bâtiment. Inertie des autres groupes politiques présents (NPA, UNEF, JC, etc.) et des profs qui ne scandent même pas le minimum de solidarité alors nécessaire. Accrochage direct avec flics en civil et BACceux, échanges de coups et finalement gazage au lacrymo à bout portant en plein visage. Repli. De nombreuses personnes salement touchées. Mais la solidarité est active, les dacryo sérum tournent, nous nous regroupons et sommes de nouveau parés à la moindre tentative de la part des flics. Des projectiles d’œufs sont lancés à plusieurs reprises sur la BAC, on se remet à lavant, à scander «Pétain, reviens, tas oublié tes chiens», «police partout, justice nulle part», «police, milice organisée», «flics, porcs, assassins». Un petit block masqué se reforme.
 
Cest à ce moment quinterviennent les gendarmes mobiles qui viennent sur-équipés et salignent devant nous pour protéger le bâtiment. De nouvelles lignes sont tentées mais la rage est disparate, et ça gueule, ça chante. Remarquons de nouveau la mise à lécart de lUNEF et du NPA, ainsi que linertie professorale malgré quelques individus isolés encore présents. Notons cependant le communiqué de solidarité de SUD.
 
Pas de blessés, pas darrestations. Mais menaces de poursuite judiciaire pour les «projectiles».
 
Malgré les grands discours dauto-satisfaction autiste de Pécresse, qui se permet dailleurs de nous narguer (cf. Feuille de Chou : «Pécresse s’est vantée à la télé  qu’il n’y avait que 150 personnes au lieu des 1500 l’an dernier. Comme si c’était comparable et que ça signifie une moindre opposition à la politique universitaire du gouvernement.»), elle na pas pu empêcher, ni Béretz-le-président, lintervention des gendarmes mobiles qui se sont positionnés, suréquipés, en plein milieu du campus. Car ils voulaient éviter limage spectaculaire dune force armée policière visible au sein de lenceinte universitaire.
 
Nous avons fait le maximum avec les forces en présence. À la sortie de Pécresse, ça beugle dautant plus.
 
12h, Assemblée Générale rassemblant une centaine de personnes. Représentants FO et CGT, professeurs et BIATOS sont présents. Mais le corps de lAG reste les étudiants. Bilan de laction et la répression, suivi dun point sur les perspectives. Le mouvement social est là, tendu, bouillonnant, général. Nous débattons plus ou moins sereinement de notre capacité à être un levier pour encourager un mouvement de grève dure avec la convergence des luttes pour point de départ.
 
Réunion LUNDI 12H CAFÉTERIA DU PORTIQUE. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MARDI. GRANDE MANIF LE 23 que lon va tenter de rendre pertinente en contactant les salariés des différents secteurs en vue dune grande AG interpro pour une grève générale reconductible, avec actions communes.
 
Même si cela fait grincer des dents, notons quand même louverture de la CGT-FO à vouloir nous appuyer pour des actions et AG communes, en vue dun mouvement global et durable. Même si nous restons lucides et prudents, il serait stupide pour lheure de refuser la perche tendue. La FO a parlé dune grève reconductible à partir du 24 septembre. Nous verrons sur le terrain. Quant aux personnels Biatos, ils ont manifesté leur volonté de lutte qui est réelle, en soulignant leur incapacité à sorganiser avec cohérence pour une grève dure. Par rapport à cela, les étudiants ne sont pas là pour se battre et revendiquer à leur place, mais au contraire pour les encourager à stopper la machine universitaire par un soutien actif (caisse de lutte et de solidarité, convergence avec les autres salariés, appui lors dactions et manifs, etc.)
 
Nous ne sommes pas revenus sur la LRU qui nest quun maillon dune grande chaîne de casse sociale généralisée à laquelle nous sommes conscients de la nécessité de répondre par une riposte sociale encore plus générale. Nous avons pour objectif de multiplier les actions avec les salariés et de converger avec eux dans nos prises de décision pour un grand mouvement global contre la réforme des retraites et la casse sociale dans son ensemble.
 
Contre le Capital, contre l’État, guerre sociale.
Nous ne lâcherons rien.
 
Guitoto
Courriel, 17 septembre 2010.

Grenoble: des policiers municipaux caillassés

La presse : AFP & Le Figaro

Des policiers municipaux en VTT ont essuyé des jets de pierre mercredi dans un quartier de Grenoble par une trentaine de jeunes et porté plainte pour violences volontaires, selon un syndicat de police, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Un jeune homme de 17 ans a été interpellé hier dans le quartier de Teisseire où s'est déroulé l'agression et placé en garde à vue, a-t-on précisé de source judiciaire. Les policiers, qui effectuaient le contrôle d'un quad mercredi après-midi, ont été pris à partie par des jeunes du quartier qui les ont insultés puis qui leur ont jeté des pierres, a ajouté Georges Marechal, délégué départemental CFDT.

Les agresseurs ont ensuite tenté d'empêcher les policiers municipaux de quitter les lieux en bloquant les différentes rues du quartier, mais ces derniers ont toutefois réussi à s'échapper grâce à leur vélo, a-t-il ajouté. "Aucun d'entre eux n'a été blessé, mais ils refusent dorénavant de se rendre dans ce quartier ainsi que dans celui de la Villeneuve", a ajouté le responsable syndical qui a demandé à la mairie d'armer les policiers municipaux.

C'est dans le quartier de la Villeneuve qu'avaient eu lieu cet été plusieurs nuits de violences après la mort d'un braqueur originaire du quartier dans un échange de tirs avec la police. A la suite de ces incidents, le président Nicolas Sarkozy avait prononcé son fameux discours de Grenoble, dans lequel il avait prôné un nouveau renforcement de l'arsenal répressif contre les délinquants.

vendredi 17 septembre 2010

Colère des famille après l'acquittement du gendarme dans le Var: "On va les tuer"

Les obsèques du jeune Gitan, en mai 2008, avaient rassemblé une foule nombreuse


Le gendarme accusé d'avoir tué un gitan qui tentait de s'enfuir de sa garde à vue le 22 mai 2008 vient d'être acquitté, rapporte Le Figaro.fr.

Le gendarme comparaissait depuis lundi devant la cour d’assises du Var.Il était accusé de "coups mortels".

Jeudi, lors de son réquisitoire devant la cour d’assises du Var, Philippe Guémas, l’avocat général, avait requis le non-lieu à l’égard du gendarme.

Pour l’avocat général, le gendarme ne pouvait "pas être pénalement condamné pour les faits qui lui sont reprochés".

Tout en ajoutant: "Il ne s’agit pas de délivrer un permis de tuer, mais de constater que le gendarme a agi conformément à ce qui lui a été enseigné. Il a agi dans le cadre légal, il n’a pas agi pour commettre une infraction pénale".

Ce vendredi matin, avant que la cour d’assises se retire pour délibérer, le gendarme Christophe Monchal a déclaré: "Je n’ai qu’un mot à vous dire: désolé".

Avant la délibération avec les jurés, le président de la cour d'assise a déclaré: "Merci aux parties pour la dignité qu'elles ont manifestée pendant les débats. Je sais que la décision qui va être rendue ne pourra pas satisfaire tout le monde".

A l'énoncé du verdict, la famille de la victime a crié sa colère. "Assassin, elle est mal faite la justice! Les gendarmes, ils ont le droit de tuer, nous aussi on va les tuer", ont lancé des proches de la victime, tandis que des femmes se jetaient sur les forces de l'ordre.

Voici des images de la sortie du procès: ambiance très tendue entre la famille de la victime et les forces de l'ordre...

(images: TF1, France2, I>télé)

La mère, Micheline Guerdner, s'est effondrée en larmes. "Le sentiment, on est vraiment de la merde", rapporte Le Figaro.fr.
Des échauffourées ont éclaté entre les proches de la victime et les forces de l'ordre à l'annonce du verdict, rapporte Le Figaro.fr

L'avocate des parties ciciles, Me Régine Ciccolini, a déclaré sur I Télé: "Les conditions légales des tirs ne sont pas réunies. C'est une grande déception pour la famille. D'autant plus qu'il n'y a pas de recours possible de la famille."

Rappel des faits:

Le 22 mai 2008, le gendarme avait tiré à sept reprises sur la victime qui tentait de s’échapper de sa garde à vue en sautant par une fenêtre.

Le jeune homme avait été touché par trois balles. Il avait été retrouvé quelques minutes plus tard, agonisant dans un jardin. Il était décédé des suites de ses blessures.

Pour sa défense, le gendarme avait affirmé qu’il avait visé les jambes pour arrêter le fuyard. Ce dernier était poursuivi pour des affaires d’enlèvement et de séquestration. Sa mort avait suscité une vive émotion dans la communauté des gens du voyage.

(Sources: Le Figaro, Le Parisien, I Télé, TF1, France 2) & LePost

Plusieurs autoroutes privées de vidéo surveillance suite à un vol de câbles

15.09.2010 Le Parisien via pagherete tutto

Les voleurs de câbles ont encore frappé! Trente mètres de fibre optique ont été volés dans la nuit de mardi à mercredi, dans le tunnel du Landy, au niveau de Saint-Denis sur l'Autoroute A1.

Ce larcin a eu pour conséquence de rendre inopérant le système de vidéosurveillance du secteur autoroutier nord. Du coup, toutes les informations sur les autoroutes A1, A3, mais aussi la A86 entre Rosny et Villeneuve la Garenne et, la A104 entre Villepinte et Gonesse, sont indisponibles.

Les câbles ont été volés alors que le tunnel était fermé pour travaux et que les caméras n'étaient pas en fonctionnement.

A la réouverture du tunnel, mercredi, plusieurs policiers ont dû être déployés pour assurer la sécurité des usagers, en remplacement de la vidéo-surveillance, a indiqué la préfecture.

Les exemples se multiplient

«Au lieu d'avoir un policier derrière des écrans, il faut donc en mettre plusieurs sur le terrain», a souligné cette source, expliquant que cette mesure avait été «très lourde à mettre en oeuvre». Le système devait à nouveau fonctionner dans les heures à venir.

Ces vols se multiplient sur les autoroutes de l'Hexagone et notamment en Ile-de-France, notamment à cause du prix élevé à la revente de ce métal. Le 9 août, le tunnel sous-fluvial de l'A 86 à la hauteur de Fontenay-sous-Bois et Nogent (Val-de-Marne) avait du être fermé après un vol de câble rendant inopérants certains systèmes de sécurité.

Le 10 juillet, le vol d’un câble sur le tronc commun A 4-A 86, à la hauteur de Joinville (Val-de-Marne), avait également fortement perturbé les panneaux lumineux d’information. Fin juillet, d’autres vols y ont été commis, entraînant cette fois la mise hors service de la glissière mobile A 4-A 86 dans le sens de la province.

Dans le Val d'Oise, sur l'autoroute A 15 déjà privée d'éclairage depuis un an et demi, la moitié des bornes de dépannage de l’autoroute A 15 sont hors service.

jeudi 16 septembre 2010

Procès du gendarme qui a tué en 2008 un gitan menotté

CLAP33

Transmis par Peter
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Draguignan : Ouverture du procès du gendarme qui avait tué un gitan

La cour d'assises du Var juge à partir de ce lundi un gendarme qui a tué en 2008 un gitan menotté et entravé aux chevilles qui tentait de s'évader.

L'adjudant Christophe Monchal, 43 ans, est poursuivi pour "violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner" avec la circonstance aggravante qu'il était dépositaire de l'autorité publique alors qu'il avait d'abord bénéficié d'un non-lieu, provoquant l'émoi de la famille de la victime.

Le procès se déroule dans un climat de tension entre le gouvernement et la communauté des gens du voyage, qui s'estime stigmatisée par la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy.

Ce dernier a ordonné le 30 juillet le démantèlement de tous les camps illégaux de cette communauté.

Le militaire est poursuivi pour avoir tué Joseph Guerdner, un gitan de 27 ans, lors de sa garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Draguignan (Var) pour une affaire de vol.

Menotté et une cheville entravée, Joseph Guerdner a profité d'une pause cigarette pour tenter de fausser compagnie au gendarme chargé de le surveiller en sautant d'une fenêtre située au premier étage de la gendarmerie.

Le gendarme à tiré sur lui à sept reprises pour tenter de l'arrêter et trois coups de feu ont été mortels.

Une information judiciaire avait été ouverte pour "meurtre" mais, un an plus tard, les juges avaient estimé que le gendarme n'avait eu aucune intention de tuer et qu'il n'avait fait qu'appliquer le règlement l'autorisant à tirer en cas d'évasion.

Le gendarme "ne regrette rien"

La famille de Joseph Guerdner a fait appel de cette ordonnance de non-lieu et l'affaire a finalement été requalifiée et renvoyée devant la cour d'assises du Var.

Me Jean-Claude Guidecelli, l'avocat de la famille Guerdner, s'est montré pessimiste au début du procès.

"On a assisté ce matin à une véritable apologie en faveur d'un gendarme bardé de décorations et d'appréciations toutes plus laudatives les unes que les autres", a-t-il dit.

"Je vois mal comment la justice va pouvoir condamner l'un de ses collaborateurs, je suis pas confiant quant à l'épilogue de ce dossier qui me semble cousu de fil blanc."

Pour l'avocat, il ne fait aucun doute que "le passage à l'acte du gendarme a été complètement disproportionné par rapport à ce qui était reproché à Joseph Guerdner".

Christophe Monchal, qui encourt 20 ans de réclusion, a reconnu les faits devant la cour en début d'audience.

"Oui, je suis l'auteur des coups de feu mortels, c'est d'autant plus dramatique pour moi qu'en 13 ans de gendarmerie je n'avais jamais fait usage de mon arme", a-t-il dit. "Mais je ne peux pas demander pardon, je ne regrette rien, j'ai fait mon travail, Guerdner voulait s'évader, c'est pour cela que j'ai tiré."

Le procès devrait durer jusqu'à la fin de la semaine.

Leur presse (Reuters), 13 septembre 2010



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Complément d'infos sur le site du Monde

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/13/un-gendarme-accuse-de-coups-mortels-devant-la-justice_1410248_3224.html#xtor=RSS-3208



Gitan tué en 2008 : le gendarme "ne peut être pénalement condamné"

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/09/16/gitan-tue-le-gendarme-ne-peut-etre-penalement-condamne-selon-l-avocat-general_1412181_3224.html



Complément d'infos sur le site de la Ldh de Toulon

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2715



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Texte écrit à l'époque de ce triste fait divers par m. pour O.P.A



EVASION

Il trouvait ça un peu étrange de se retrouver seul dans ce couloir.

Clope au bec, il regardait briller les menottes à ses poignets.
« C’est bling-bling ça au moins ! » pensa-t-il, et un sourire se dessina enfin sur son visage.

Tenter le coup… C’était presque assuré, il n’avait aucune chance mais comme il étouffait, il se mit tout simplement à courir.

La première balle lui arracha un peu de cuir chevelu qu’elle emporta on ne sait où.
La seconde lui fit plier un genou.
Une troisième lui perfora le thorax sans aucune délicatesse.

Son grand corps tomba comme un arbre.
Il fut mort avant de toucher terre et n’entendit pas les quatre autres détonations qui cherchaient encore à l’atteindre.

En bout de course, il perdit définitivement son sourire.

m.