lundi 20 décembre 2010

Meurtre d'un policier espagnol : les auteurs présumés arrêtés à Cannes

Et oui! me revoilà, après quelques semaines d'absence, le blog combat anarchiste reprend du service! Avec toujours des nouvelles croustillantes concernant nos pandores qu'ils soient français ou étrangers, et leurs exploits qu'ils soient français ou étrangers! Et plus rarement, quand, comme ici, ils ont ce qu'ils méritent, à savoir une balle!

Nice.maville.com 

Les hommes du GIGN ont interpellé deux Boccasiens tôt hier matin. Ils auraient mortellement renversé le garde civil espagnol.

Commando musclé à l'aube, hier, à Cannes. Les hommes du GIGN prennent d'assaut la résidence Pierre et Vacances de La Bocca dès 6 h, pour débusquer deux individus, liés à un réseau de trafiquants de drogue et jugés dangereux. Ils sont suspectés d'être les meurtriers d'un garde civil espagnol, qui avait été mortellement renversé lors d'un contrôle routier en octobre dernier à Grenade (Andalousie).

L'interpellation se déroule finalement dans le calme, sans recours à la force.
Au même moment, leurs homologues de la région parisienne délogent des comparses présumés.

Et ce sont dix personnes impliquées, de près ou de loin, dans l'affaire, qui sont placées en garde à vue.

Véhicule abandonné

Un vaste coup de filet de la gendarmerie, qui opère sur commission rogatoire internationale délivrée par les autorités espagnoles, et qui fait suite à plusieurs semaines d'enquête minutieuse, apprend-on de source judiciaire.

Le 31 octobre dernier, alors qu'ils convoient une grande quantité de haschich depuis le Maroc, les deux suspects arrêtés à Cannes - par ailleurs fichés au grand banditisme - auraient délibérément foncé sur le fonctionnaire de la guardia civil, au volant d'une Mercedes.

Leur cargaison de grande valeur les aurait contraints à se soustraire à un contrôle routier, à hauteur de Grenade au sud de l'Espagne. L'agent de police, devait, lui, décéder des suites de ses blessures Leur véhicule, abandonné peu après les faits, devient, dès lors, le meilleur élément pour mettre les enquêteurs sur la piste cannoise. « Cette voiture, immatriculée en France dans le 06, nous a été rapidement signalée, précise Jean-Pierre Murciano, juge qui instruit le dossier depuis Grasse pour le compte des autorités espagnoles. Elle contenait, outre 200 kg de résine de cannabis, un certain nombre d'éléments favorables à un déroulement rapide de l'enquête et qui nous ont permis de dégager de gros moyens techniques pour y parvenir. »

Éléments probants

À bord, la police espagnole retrouve des cartes sim de téléphones mobiles, des bouteilles d'eau portant des traces ADN. Elle fournit les images radars d'une Volkswagen Passat, utilisée lors du transit de la marchandise, et à bord de laquelle les suspects se sont enfuis (les gendarmes l'ont saisie hier matin en région parisienne). Autant d'éléments probants qui les mènent droit au propriétaire de la Mercedes. Un Boccasien déjà bien connu des services de police.

Opérations de planques, écoutes et brouillages téléphoniques, surveillance vidéo, faux barrages routiers sont rapidement mis en place pour tenter de déloger les deux occupants de la voiture.

Au bout d'un mois, la résidence de tourisme est ciblée. Avec la suite qu'on connaît.

« C'est une enquête rondement menée, avec un investissement et des moyens humains colossaux, qui ont permis ce résultat positif et ces interpellations simultanées », se félicite encore le juge Murciano.

Ce dernier espère avoir fait tomber la tête d'un vaste réseau de trafic de stupéfiants qui alimenterait en cannabis et cocaïne l'ensemble des A.-M. « C'est un point de gagné dans une bataille de longue haleine où des gens seraient visiblement prêts à tuer pour poursuivre leur trafic », conclut Jean-Pierre Murciano.

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