jeudi 5 août 2010

Revue de presse révolte

Le contenu de ce billet a été emprunté à pagherete tutto

Calais : Des CRS en civil reconnus et frappés dans la rue 
30.07.2010
Calais : Des CRS en civil agressés
Nord Littoral, vendredi 30.07.2010

Alors qu’ils passaient rue Royale dimanche au petit matin, deux CRS en civil se sont fait agresser par deux individus. Ils ont reçu des coups au visage. Les deux agents déposent une main courante au commissariat de Calais. Suite à une enquête de la brigade de sécurité urbaine, les deux individus, âgés de 22 et 25 ans sont interpellés et placés en garde-à-vue mardi.
Mercredi, une confrontation a lieu entre les CRS et leurs agresseurs présumés. Les agents reconnaissant ces derniers. Les deux individus ont été déférés au Parquet hier matin, entendus par le juge des libertés et de la détention, puis placés en détention provisoire. Ils doivent passer en comparution immédiate aujourd’hui.

« Ils ont été reconnus en tant que CRS »

Selon Johann Cavallero, délégué régional du syndicat Alliance : « Ils étaient en civil, mais ont été reconnus comme étant des CRS. Ce ne sont donc pas les personnes qui ont été visées, mais la fonction. C’est une circonstance aggravante, et cela justifie donc une détention provisoire. En plus, les deux individus sont connus des services de police. Ils sont Calaisiens. » Le délégué régional déplore cette agression : « Ces actes sont banalisés. C’est monnaie courante. On devrait instaurer des peines planchers pour les violences contre les policiers. Il y a un sentiment d’impunité. » Jeudi matin, des tags anti-CRS ont été aperçus sur le portail du collège Saint-Pierre.

Selon Johann Cavallero, il y a un lien direct. « Dans ce collège, il y a une cantine où déjeunent les CRS. C’est une drôle de coïncidence » , explique t-il. Mais comme les deux individus sont restés e n garde-à-vue jusqu’à leur déferrement hier matin au Parquet, il est improbable que ce soit les mêmes personnes.

« Ce sont des tags comme on peut en voir dans d’autres endroits de la ville », a expliqué le commissaire-adjoint Catton.


Bari (Italie) : grosse émeute et évasion au centre de rétention 
30.07.2010
« Une cinquantaine de sans-papiers ont tenté de s’évader cette nuit du centre de rétention (CIE) "San Paolo" de Bari. Une tentative qui a immédiatement porté à l’intervention des forces de l’ordre et des militaires du Bataillon "San Marco".

Affrontement inévitable

Selon les premières reconstitutions, les révoltés, après avoir défoncé les portes d’entrée des trois secteurs contenant les modules d’hébergement, sont parvenus à l’extérieur de la cour en empoignant des barres de métal arrachées au grillage extérieur de la structure. En a découlé un affrontement avec plusieurs unités de la police, des carabiniers mais aussi des militaires du Bataillon "San Marco".

L’intervention de tous ces hommes en service dans le centre, immédiatement épaulés par des renforts (carabiniers et Guardia di Finanza) arrivés de l’extérieur a permis de contenir la tentative d’évasion. 6 maghrébins sont tout de même parvenus à s’enfuir après avoir escaladé les grillages de protection du centre.

Une trentaine d’autres sans-papiers sont par contre montés sur le toit, lançant des objets contondants, des morceaux de métal et des bouteilles pleines sur les forces de l’ordre.
Au cours des affrontements, 11 militaires du régiment "San Marco" et 2 carabiniers ont été blessés, avec des ITT entre trois et quinze jours. De plus, 6 immigrés ont été blessés lors de leur tentative d’évasion et en escaladant de l’enceinte, haute de cinq mètres : l’un avec un traumatisme crânien, et les cinq autres avec entre cinq et trente-cinq jours d’ITT.

Suite aux affrontements, 18 sans-papiers du centre de rétention ont été incarcérés, accusés de destruction, pillage suivi d’incendie, rébellion, violence et blessures. »

Traduit de l’italien d’après un journal local, publié sur macerie @ Luglio 30, 2010  

Savigny-sur-Orge (Essonne) - Deux flics blessés par un caillassage
30.07.2010
Essonne/altercation: des policiers blessés

AFP 30/07/2010

Deux policiers ont été blessés, dont l'un à l'oeil, après une altercation avec un groupe de jeunes aujourd'hui à la cité de Grand-Vaux, à Savigny-sur-Orge (Essonne), a-t-on appris auprès du parquet.

Les fonctionnaires de la brigade anticriminalité (BAC) ont repéré un automobiliste en stationnement gênant qu'ils ont voulu verbaliser, avant que celui-ci ne se rebiffe.

Alors qu'ils tentaient de l'interpeller pour "outrage à agent", un attroupement a commencé à se former autour des fonctionnaires, qui ont été visés par des jets de pierre, selon la même source.

L'un des policiers a été blessé à la cornée et a dû être hospitalisé et un second a été touché au genou.

Trois individus, dont l'automobiliste récalcitrant, ont été interpellés dans l'après-midi.  

Hanovre (Allemagne) - Deux succursales de la Commerzbank attaquées à coup de peinture et de jets de pierres 
14.07.2010
Hanovre, 14 juillet 2010

Le communiqué suivant nous a été adressé:
"Nous avons attaqué à Hanovre 2 succursales de la Commerzbank à coup de pierres et de peintures.
Alors que les dépenses sociales ne cessent d'être sabrées, la Commerzbank a engrangé plus d'1,8 milliard avec l'argent du sauvetage des banques.
Le capitalisme ne saurait survivre sans crise. Et ça, la Commerzbank le sait. C'est pour cela qu'elle collabore activement à la protection de ce système économique en soutenant l'armée.
Elle participe par exemple à la structuration de commandos de liaison militaro-civils, chargés de combattre les révoltes.
Le capitalisme ne saurait pas non plus survivre sans guerre. C'est pour cela que la Commerzbank travaille logiquement avec l'armée. Alors que la Bundeswehr tue des gens en Afghanistan, la Commerzbank va fêter la "Bivouac d'été" avec la 1ere Panzerdivision (division blindée).
Attaquons la Commerzbank et la Bundeswehr!
Tou.te.s cell.eux qui fêteront le bivouac du 7 août avec la Bundeswehr pourront être la cible d'actions antimilitaristes!"

Version originale sur https://directactionde.ucrony.net/node/740  

Breuillet (Essonne) : une voiture de la gendarmerie incendiée
25.07.2010
Le Parisien 25.07.2010

Les gendarmes de Breuillet (Essonne) ont été réveillés en sursaut, ce matin. A 5 heures, une déflagration s'est produite dans la cour de la brigade. Une voiture de service, en feu, venait d'exploser. Les militaires ont immédiatement quitté leurs logements de fonction pour tenter d'éteindre l'incendie avec des extincteurs et des seaux d'eau.
les pompiers sont rapidement venu à bout des flammes. Le sinistre n'a pas fait de victime. D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée à la brigade de recherche d'Etampes à la section de recherche de Paris, l'embrasement serait d'origine criminelle. Une substance incendiaire aurait été répandue sur le véhicule. Le ou les pyromanes ont dû escalader le mur d'enceinte de la brigade, la caserne étant entièrement close.  

Emeutes de la Villeneuve (Grenoble) - deux enquêtes ouvertes et une condamnation
Violences à Grenoble: deux enquêtes ouvertes et une condamnation

Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné vendredi à trois mois de prison ferme un jeune de 19 ans pour avoir jeté des cailloux sur des policiers sans les blesser, constituant la première «vraie condamnation» d'un manifestant lors des récentes violences urbaines. Deux informations judiciaires ont également été ouvertes.

Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République qui, dénonçant «la gravité des faits», a souligné la «volonté du parquet de poursuivre tous ceux qui voudraient semer la terreur et la violence».

Les faits poursuivis visaient des violences commises dans la nuit du 17 au 18 juillet dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, où la mort d'un jeune braqueur originaire du quartier a provoqué trois nuits de tension.

«J'étais pris par la mauvaise ambiance»

«Ce n'est pas «le prévenu» qui a mis la Villeneuve à feu et à sang, mais il a participé par son geste à ces émeutes et à ces violences», a souligné le procureur, Estelle Cros, réclamant six mois de prison, dont trois avec sursis.

En pleurs pendant toute la durée de l'audience, le jeune manifestant a reconnu les faits et exprimé des regrets. «J'étais pris par la mauvaise ambiance. Je ne sais même pas pourquoi j'ai ramassé les cailloux», a dit le prévenu, jugé pour «violences volontaires avec armes» sur des policiers, pour lesquelles il encourait trois ans de prison.

Pour son avocat, Me Emmanuel Decombard, la justice a voulu «faire porter le chapeau à ce garçon», dont «on a voulu faire un exemple» pour cette première «vraie condamnation» liée aux violences urbaines. Trois autres jeunes ont été condamnés pour des vols en marge des violences.

«On juge un garçon de 19 ans mais où sont les vrais émeutiers, ceux qui ont brûlé des voitures et qui ont tiré sur des policiers ?» s'est interrogé l'avocat [mais ferme ta gueule gros sac à merde !!]. De son côté, le père du jeune homme est sorti de l'audience en larmes.

«C'est très dur. Il a jeté deux cailloux sur des policiers. C'est un gamin. Cela va servir à quoi qu'il fasse de la prison», a dit cet homme, qui a fermement condamné les violences urbaines.

Deux informations judiciaires en cours

Le parquet de Grenoble a également ouvert vendredi deux informations judiciaires dans le cadre des enquêtes sur le braquage du casino et sur les tirs visant des policiers.

La première enquête vise le braquage du casino d'Uriage-les-Bains (Isère) commis le 16 juillet par Karim Boudouda, 27 ans et son complice, toujours en fuite, qui s'étaient ensuite fait prendre en chasse par la police jusqu'à Grenoble.

Au terme de cette course-poursuite, Boudouda avait été tué lors d'un échange de tirs avec les hommes de la BAC sur lesquels il avait ouvert le feu en premier avec un fusil-mitrailleur. Boudouda et son complice ont «tiré à neuf reprises», selon Mme Girardon.

L'autopsie a révélé que Boudouda était décédé des suites d'une balle qui a traversé l'arrière de son crâne latéralement de gauche à droite. Des analyses balistiques sont en cours dans le cadre d'une enquête confiée à l'Inspection générale de la police nationale, a précisé Mme Girardon.

La compagne du braqueur a déposé plainte contre X, dont le parquet décidera des suites éventuelles une fois reçu le rapport de l'IGPN. Les premières conclusions confortent la thèse de la légitime défense des policiers.

La mort de Boudouda, inhumé jeudi, avait donné lieu à trois nuits de violences urbaines du 16 au 18 juillet, dans son quartier de la Villeneuve à Grenoble, lequel a retrouvé un «calme précaire» ces derniers jours, selon la police.

Tirs sur les policiers

Le parquet a également ouvert vendredi une seconde information judiciaire dans l'enquête sur des tirs à balles réelles visant les policiers lors des nuits de violences.

«Il s'agit d'une enquête longue et difficile», a souligné Mme Girardon les tireurs ayant agi de nuit, les «impacts de balle» retrouvés ne suffisant pas en eux-même à «déterminer le calibre utilisé».

Deux juges d'instruction ont été co-saisis des deux informations. Le parquet a rappelé sa volonté de donner «une réponse ferme et rapide» aux violences.

(Source AFP) 


Guelph (Ontario) - Attaque contre la Royal Bank of Canada
22.07.2010 
Anarchistnews Thu, 2010-07-22.

Dans la soirée du 21 juillet, les DABs d'une agence RBC à Guelph ont été brisés et les fentes de sortie d'argent bouchées à l'adhésif.

La RBC, que beaucoup doivent connaître maintenant, est un protectorat financier impliqué dans des projets de construction, comme le centre de détention de Toronto-Sud, une prison immense d'une capacité de 1650 places en construction à Mimico, Ontario.

RBC, va te faire foutre.

Solidarité avec les amis et camarades aux prises avec les tribunaux, les arrestations à domicile, la police, etc..

Solidarité avec Nikos Maziotis, en grève de la faim actuellement, et Panagiota (Pola) Roupa emprisonnée en Grèce pendant son accouchement.

Solidarité avec la côte Ouest pour leur haine du flic et leur façon de le montrer..

FTP! (fuck the police


Italie - Leonardo Landi condamné à 6 ans de prison
22.07.2010
Informa-azione, Gio, 22/07/2010

Hier 20 juillet s'est déroulée à Lucca la dernière audience du procès contre Leo.
Le parquet avait requis 6 ans pour vol aggravé de terrorisme, la cour n'a pas retenu cette dernière circonstance aggravante, mais a quand même confirmé la condamnation à 6 ans de réclusion.
Un long procès, une sentence déjà écrite, non seulement par les cinq minutes de chambre du conseil qui sont tout acquis aux juges pour décider, mais aussi par le climat répressif qui sévit particulièrement en Toscane depuis plusieurs années et pour la tendance plus générale qui voit le pouvoir s'imposer toujours plus dans la tentative d'éliminer tous les ennemis qui plus ou moins consciemment lui font obstacle.
Cela nous fout inévitablement en colère de savoir que Leo restera encore en taule, il n'est pas étonnant qu'ils aient voulu lui faire payer le fait d'être anarchiste, d'avoir toujours porté ses idées la tête haute, mené les luttes avec détermination, et mis en pratique son amour de la liberté.
Très souvent nous nous sommes trouvés à parler et à nous occuper de répression, même lorsque nous aurions préféré consacrer toutes les énergies aux luttes sans poursuivre les rythmes qui nous étaient imposés.
Ces années nous ont toutefois beaucoup fait réfléchir à quel point était et est fondamentale une solidarité active et concrète aux compagnons et compagnes, d'autant plus lorsqu'ils sont enfermé-es.
C'est à eux, en fait, qu'on fait payer le prix d'une guerre déclarée contre une réalité inacceptable.
Nous, à leurs côtés, continuons à préférer l'attaque contre l'ennemi aux lamentations sur ses saloperies. Nous préférons ne pas rester impuissants en face des obstacles que nous rencontrons sur notre parcours, mais chercher le moyen de les franchir.
La liberté ne se mendie pas, elle se conquiert !
Quand ils s'en prennent à l'un d'entre nous, ils s'en prennent à tous !
La colère ne s'apaise pas, les pensées et le coeur avec Leo.

Anarchiche e anarchici di via del cuore 

Manchester (UK) - Sabotage d'une mine de charbon 
21.07.2010
UK/Northern Indymedia

21/07/2010 - Des activistes ont pénétré sur le site de la mine de charbon gérée par la compagnie Cutacre aux premières heures d'une journée de juin, et ont saboté 7 camions utilisés pour le transport de charbon sur le site.
Ils rapportent que des épingles à cheveux métalliques ont été coupées dans la longueur, enduites de super-glue et insérées profondément dans les serrures des véhicules. Une autre bonne dose de glue a été utilisée pour finir le travail.
On ignore combien de temps les véhicules sont restés hors-service (bizarrement, personne n'est resté assez longtemps sur place pour le savoir..)
Situé dans la région du Grand-Manchester, la mine est gérée par "Défonçons la planète" allias UK-Coal. Elle se trouve sur un terrain appartenant à Peel Holdings, allias "Vendons nos mères pour du fric".
Les activistes disent qu'ils ont été inspirés par les excellents exemples de sabotage à Mainshill, et ils espèrent que dans tout le pays, les gens résisteront à la destruction et saboteront des machines.
Personne n'a été arrêté.  

Emeutes de Saint Aignan - premières condamnations
22.07.2010
Cher: 10 mois ferme pour un gitan

AFP 22/07/2010

Le tribunal correctionnel de Blois a condamné deux gitans, l'un à dix mois de prison ferme, l'autre à quatre mois avec sursis, pour des dégradations commises au village de Saint Aignan, après la mort de Luigi, tué par balle par un gendarme dans la vallée du Cher.

Un troisième a été relaxé des accusations d'outrage et de menaces de mort au terme de l'audience de comparution immédiate. "Surtout dites-bien que la famille Duquenet lance un appel au calme", a dit le prévenu relaxé à la sortie du tribunal. Michel Duquenet, 39 ans, est le cousin de Luigi, le jeune gitan tué d'une balle dans le flanc et le frère de Miguel, le conducteur présent au moment du tir du gendarme.

Moïse Poupeau, 23 ans, père de trois très jeunes enfants, a été condamné à dix mois de prison avec mandat de dépôt suivis d'une interdiction de séjour de 2 ans à Saint Aignan.
Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés : avoir porté une cagoule, avoir descellé des lettres sur le fronton de la gendarmerie et avoir volé des croissants à la boulangerie locale. Il avait déjà été condamné pour conduite sans permis et vol.

Franckie Garand, 40 ans, a pour sa part écopé de quatre mois de prison avec sursis. Il a salué la justice en sortant du tribunal: "Chapeau ! Elle a été impartiale elle a rendu un jugement juste" (??), a-t-il dit. Miguel Duquenet s'est rendu jeudi midi à la justice pour "rétablir la vérité" et contester la thèse de la légitime défense soutenue par les gendarmes.  

Turnhout (Belgique) - Dix bus de De Lijn recouverts de tags
19.07.2010
TURNHOUT - Dix bus et une voiture de service de la société des transports en public flamande ont été récouverts de graffiti et de peinture, les auteur(s) ciblant les vitres de l’avant et les rétroviseurs. Le lendemain, les bus n’ont pas pu être utilisés ; les dégâts sont considérables.

[De Lijn collabore aussi à la chasse aux sans-papiers,ndlr.)

19.07.2010 traduit de www.nieuwsblad.be  

Sassenage (Isère) - Tags en solidarité avec les émeutes de Grenoble
22.07.2010
Selon des brèves de l'AFP du 21 juillet, le préfet de l’Isère a porté plainte suite à des tags antiflics relevés sur les murs d’un bâtiment de la police municipale de Sassenage : «Un bon flic, c’est un flic mort», «Un flic = une balle», «Solidaire Villeneuve» ; ainsi que sur le mur d’une école de danse : «Nique le préfet, le maire et le commissaire».  

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